Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

30 octobre 2008

Feuilles d'automne

Pendant que mon regard se penche sur les feuilles mortes
j'aperçois ton visage à travers ces couleurs de l'automne
je t'imagine m'aider à ramasser ce pot de pommes
à faire nos provisions juste avant l'hiver autochtone

Mais comment t'as pu partir aussi vite?
ta présence pendant l'été a passé vite comme un éclipse
j'te veux pour moi, j'men fou si j'suis égoiste,
j'prendrai ton coeur en otage comme si j'étais un terroriste

reviens avec moi pour prendre une marche dans ce parc
où on appréciera la beauté de ce monde qui nous sépare
c'est par des choses simples qu'on est si bien
dans ces bois, j'serai ton robin, on changera de l'eau en vin

on fera des miracles de nos deux mains
on vivra chaque jour sans conscience du lendemain mais...
toutes ces choses sont dans ma tête...

j'ai moins de photosynthèse,
c'est clair t'étais ma lumière...

2 commentaires:

Suzi Medeiros a dit...

Ah c'est magnifique David. Je suis sans mots!

Anonyme a dit...

Estie tapette...non non c'est une blague, il est vraiment bon...

mathieu bilodeau...j'ai oublie mon mot de passe!!! lol