Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

11 mars 2011

Le chien qui voulait être un loup

Un jour un maître descendit dans sa cours
Pour y réaliser que son chien n'y était plus
C'est que celui-ci voulut échanger ses chaînes de velours
Pour une poignée de liberté en guise de vertu

Le chien s'échappa sur les sentiers battus
et sur des espaces où l'homme n'y met plus les pieds
là où la nature déferle à perte de vue
où la loi de la jungle régne comme un feuillu en été

Bien qu'il sembla se sentir comme un poisson dans l'eau
Le chien tremblait de froid lorsque la nuit levait son voile
Bien que son appétit n'était pas des plus gros
Son estomac le rongeait à l'idée d'un os remplit de moelle

C'est que le chien ne connaissait que le mode de vie sédentaire
il lui fallut trouver un tuteur pour survivre le coup
ce ne fut donc pas une surprise s'il sû faire
de lui un nouveau membre de la confrérie des loups

Les loups lui donnèrent la chance d'être parmi les leur
et même s'il avait une carrure domestique
n'avait-il pas aussi des canines et un coeur
ainsi que le goût pour la panure comestible?

''Montre-nous de quoi de quoi tu te chauffe!!''
affirmèrent les loups avec arrogance et mépris
mais le chien ne broncha pas d'un poil devant ces fauves
qui tentèrent de lancer la pauvre bête au défi

C'est que le chien était orgueilleux et têtu
à l'idée de ne pas gagner le respect de l'entourage
il préfèrait risquer sa vie et son vécu
afin d'être une bête sauvage redoutable

Le chien passa alors au bat
comme on dit si bien chez nous
avec des bâtons dans les pattes
afin qu'il ne puisse être un loup

On lui montra la chasse
par l'usage de violence
comment ne pas laisser ses traces
après une neige de décembre

On lui apprit le vice
comment être froid comme l'hiver
comment affliger sévices
pour ne pas mourrir de misère

La survie était donc le mot d'ordre
dans ces endroits si hostiles
le chien devint membre de cohorte
être loup devint son style

Un jour on lui assigna une tâche
celle de se cacher et de rester aux aguets
pour voler le premier homme qui passe
afin de ramener son butin en forêt

Ainsi il devint maître et même roi
du vol et du camouflage
il sut faire taire toute sa joie
pour l'enfouir dans un sarcophage

Un soir s'aventura par hasard
un homme parti pour l'aventure
le chien délecté en cria victoire
ce soir je lui ferai la vie dure

Arrivé au moment propice
le chien bondit sur l'homme
l'homme tomba dans un précipice
pour enfin tomber dans les pommes

Remuant la queue de succès
le chien se rua vers la victime
pour constater son décès
sous une lune complice de son crime

Le chien indifférent
dépouilla l'homme de sa chair
tout d'un coup un sentiment délirant
donnèrent des signaux mixtes à son flair

L'homme qui à première vue
passait pour quelqu'un d'ordinaire
n'était point un inconnu
il s'agissait en fait de son maître

Le chien souillé de regret
se senti cette fois comme un traître
il avait tué sans faire exiprès
sa seule figure de père sur cette terre

Le chien se trouva pire que bête
mais les loups approuvèrent son action
Qu'est-il donc arrivé à sa tête?
pour qu'il en arrive à une telle malédiction

Le chien commença à hurler
comme un loup tout bonnement
mais la manière dont il commença à gueuler
était encore le son d'un aboiement

La morale de ce conte contient
une vérité aussi bonne pour moi que pour vous
c'est que l'on redevient facilement un chien
surtout lorsque l'on commence à crier au loup

4 mars 2011

De l'or en barre

Que d’avoir une traînée d’arbres aux abords des boulevards, que d’avoir le goût de mordre comme un bulldog, que d’avoir le goût de torcher et le goût de soul comme Rudeluck, que d’avoir le goût de ciel et un bout de sol, que d’avoir une boussole, plutôt que d’être avare et de vouloir le contrôle des sous-sols, de l’or en barre, que d’avoir une santée de rouge-gorge, plutôt que d’avoir la rougeole, de l’or en barre,que d'avoir une bouée de proche, que de nouer des liens plutôt que d'être doué pour dénouer les siens à coup de crosse, de l'or en barre, que de ré-inventer la roue, que de rouler sur des idées de fous, plutôt que de se faire la ruée vers l’or et de se ruer de coups, de l’or en barre que d’allumer le mood et la lune, que d’allumer luminosité lorsque la fumée nous trouve, lorsque la brume nous couvre, lorsqu’une lacune te coule, de l’or en barre, tel une rivière qui roucoule, une prière sous écoute ou une lumière qu’on découpe, de l’or en barre, que de faire vivre cette langue et cette culture plutôt que de l’étrangler direction la sépulture, de l’or en barre, un tableau et une sculpture, de l’or en barre, que de pouvoir débarrer les portes plutôt que de les barrer à clé et puis de barrer les coffres, de l’or en barre, de s’éduquer à des tarifs aussi bas mais c’est des richesses qu’on nous enlève quand c’est la droite qui est au pouvoir, quand on ignore ce qui se passe dans les couloirs, quand on est ignare et qu’on sait pas, quand on fait le mouton incapable de suivre ses pas, de l’or en barre, que de pouvoir penser avec sa tête, que de danser avec sa reine, que de manger jusqu’à sa faim, plutôt que d’en vouloir toujours plus comme Séraphin, c’est de l’or en barre, que d’être riche de famille plutôt que de mourir de famine d’affection, de l’or en barre, que cette douce liberté d’expression qui me permet d’envoyer promener le monde sans faire exception, c’est de l’or en barre, que de livrer des textes et des bars, que de sentir chanceux sans avoir dérouler le rebord, que de se reposer, prendre une pause et d’être prêt pour un autre départ, c’est de l’or en barre que de sortir de la roche comme un diamant, des reptiles comme un oiseau, des plantes comme un médicament, que de sortir son museau, que de se sentir les rayons du soleil à la venue du jour, qu’être millionaire sans bijoux, que de trouver des issues sans demi-tour, que d’avoir l’humour et une femme qu’on trouve aussi belle que Demi Moore

6 février 2011

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur

Qu’on me désarme car la guerre j’illustre
Des blames sont inscrit sur mon papyrus
Voila des lustres que je confond larme et lame
Dites a Sésame qu’il s’ouvre, j’arrive en bus
Écouter mon cœur, d’un papy russe j’ai la senteur
J’ai la rancœur de la révolution et de la vodka
Soldat mangeur de désolation et de menteuses
Demande leur ce qui est arrivé a mon union et meme le sot sera
Dans la dissolution c’est pas sans pleur qu’on se sauvera
La solution appartient à la sera ou aux chrysanthèmes
Meme si je la prie que je l’aime, elle m’a gardé distant
Et puis est venu lorsque la crise était en thème celle que personne n’attend,
Sciemment j’ai gardé mes problemes en main et demain je les reprends
Des échecs, des deuils et des ténèbres qu’on porte
Ce sont les nerfs qu’on porte qui s’effeuille

On pourras parler de notre victoire à femmes et enfants

Moi je le voyais plutôt comme un mouchoir,
mais en fait ils m’ont dis que c’était notre drapeau
Pour moi, il servait a mettre le désespoir dans un fourreau
Pour eux il était la couleur de l’espoir qui nous portera tout la haut
En fin de compte il était le hachoir que nous présenterons a notre bourreau
Un drapeau!!!
Et dire que moi je croyais que c’était un mouchoir,
Donnes moi Un mouchoir!
Tu sait ce tissus qu’on agitent quand un train ou un bateau part
Et puis au fond c’est le même truc un drapeau et un bateau qui part
Les deux désirent à voir un territoire. Tout Ca me rappelle le terroriste et la pirate
C'est drole!
Depuis le 11 septembre on a peur qu'on devienne terroriste et ainsi on nous gardait sous la démouestocratie.
Et puis avant, la petite ile de djerba était le refuge des pirates, et puis on nous plaĉa sous la démouestocratie.
Aussi faut me sentir, ce morceau de couleur était souillé de sang et de désespoir
Mais j’ai entendu dire que ces douleurs quand on les fait enflées elles font notre histoire
L’histoire la foule criait quelle nous avait été bouffé,
et que dans cet étendard reposait notre espoir
Moi je le voyais plutôt comme un kleenex,
mais en fait il m’ont dis que c’était note fanion
Un fanion, et dire que moi je croyais que c’était un kleenex, quel honte !
Donnes moi un kleenex!!!
Tu sais ceux qu’on a au enterrement pour se faire croire qu’on combat la peste
C’est donc ca la vie,
se battre contre des illusions, ce que je voit c’est des morts se battre en direct
Mort parce que sous silence pendant si longtemps, et puis vint internet
Je n’avais vu que des campagne médiatique à l'étranger, des appels au votes et pas d'enquête
Mais la on ne faisait plus appel a la loi… non, on demandais la force…de mourrir à la gachette
D’où je viens on nous demandais d’agir comme des hommes et de détendre la bête
le gars a coté de moi, il criait,il riait de mes réflexion, me pointant, me criant que nous n'étions pas bête
Il pleurait qu’il fallait convaincre les hommes a être libre
Moi je le voyais plutôt comme un style, mais en fait il ma dit que c’était notre idée
Une idée, et dire que moi je croyais que c’était un style, quel idée!
Représente mon style, tu sait celui avec lequel je peut camoufler ma classe et mes rides
Selon le cash J’était un égoiste, parce que disait-il nul n’avait besoin de l’autre pour vivre
Mais dans un tel clash de société N,avions nous pas besoin de l'autre pour vivre
On me répétait : mon droit a la vie, a la sécurité et si dieux insiste, mais seulement si il existe une place a l’asile
moi je pensait plutôt a l’exile Mais le gars a coté avait désir; contraindre les hommes à vivre
le pouvoir était au bout de leur fusil et on finiras fils unique mais avec le gouvernement qu’on mérite
Moi le pouvoir je le voyais plutôt comme une guenille, mais en fait il m’ont dit que c’était notre maillot
Un maillot, et dire que moi je croyais que ce n’était qu’une guenille,
Donnez moi une guenille, mais pas celle qui quand elle est sale on ne la lave qu’avec les siens