Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

15 janvier 2009

Aliénor

Jai senti un baiser effleurer ma peau et jai cru que cétait toi
Je me suis arrêtée pour te regarder mais tu ny étais pas
Tu viens et tu repars mais moi je ne te quitte pas
Mon corps flambe entre mes jambes cette envie de toi
Ma main doucement se laisse glisser sur mon ventre
imaginant ton dernier regards le long de mes courbes
ta peau contre la mienne, la sueur s’entremêlant

Que de désirs mes nuits se tortillent depuis le jour où seule jattends
Patiente je songe tranquillement à te laisser me voir partir
dans le pénombre et dans lombre dun autre amant
pour te redonner la soif de ma chair tout entière
comme un vampire dans l’obscurité prêt à sucer le sang
mais mes envies sont prisonniers de tes lèvres
comme ma peau sous l'emprise de chacun de tes gestes
que tes doigts tracent sur mon corps avec alégresse

Laisse moi tant que tu voudras
Mais laisse moi tattendre en attendant
Toi qui nexistes pas
car tu es tous les hommes à la fois