Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

2 juillet 2008

Un après-midi avec mon nouvel ami

J’étais posément assise à mon bureau lorsque les cloches de l’église de la rue Bank retentirent
C’était comme un avertisseur qui me rappela que mon ventre criait famine
Par la fenêtre je vis qu’aucun nuage ne semblait couvrir le ciel bleu
Je décida alors de profiter de la chaleur dété pour manger à l’extérieur

Je m’installais dans un parc avec une couverture de laine que ma grand-mère avait tricoté
Je l’étala pour poser mon petit pique-nique que javais préparé
Je dégusta mon festin pour ensuite m'allonger sur la verdure près d’une aubépine dont le feuillage me servit dombrage
Une brise de l’ouest effleurait mon corps engourdit par la somnolence qui envahissait tranquillement mon esprit

Soudainement, jentendis un bruissement qui me fis presque sursauter
Jouvris les yeux pour découvrir un petit suisse à mes cotés qui semblait outré de peur
Je resta immobile un instant à contempler ce petit rongeur qui me séduisit par son air mignon
Je compris alors quil avait été charmé par lodeur des petits pains aux chouriços que je navais pas complètement terminé

Lentement je me releva vertèbre par vertèbre pour ne pas effrayer et faire fuir mon nouvel ami
Je m’empara des restants de mon goûté et divisa le pain en petites parts
Je lança donc un morceau juste derrière lui, puis un deuxième plus près, et un troisième encore plus près, et ainsi de suite jusqu’au dernier que je posa sur la paume de ma main

Il grignota chaque morceau afin de les entasser dans le creux de ses joues qui se remplissaient au fur et à mesure
Il arriva enfin au niveau de ma jambe où il comprit que cette fois-ci il devait courir un risque
Il hésita – il regarda vers la droite et puis dans ma direction, et vers la gauche puis de nouveau vers moi comme pour balayer du regard le terrain alors quon sapprete à faire un mauvais coup

C’est alors qu’il grimpa le long de ma cuisse et finit par sauter sur la paume de ma main
Je le saisi à toute vitesse et le dévora dun seul coup

non non c’est une petite blague

Il redescendit à toute vitesse et s’éloigna en bondissant vers les petits arbustes qui se trouvaient à quelques mètres de là et déposa ses réserves sous sa petite cachette secrète.
Je m’apprêtais à repartir lorsque je détourna la tête pour le retrouver près de larbre assis sur son postérieur, les pattes du devant dans les airs pour mieux étirer son coup me voyant m’éloigner

« Ne t’en fait pas petite bête des champs, je reviendrai demain avec un sac rempli de noix ».

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