Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

24 juillet 2008

Coupable de moi

Comment trouver le courage de te montrer qu'il existe d'autres solutions
qui te parraisse invisibles en cet instant car tu sombres dans la depression
Alors je reste là devant à te regarder t'enfoncer dans un monde où le mal l'emporte sur le bien -
où le yin yang fut mal dessiné car il faut plus de noir dans ce cercle pour mieux représenter la vie sur terre

Ce monde se nourrit de misère en évitant le bien-être
Et tes vêtements déchirés me font penser à des lambeaux de peaux mortes
qui pendent sur tes os pour manifester le mécontentement
qui vit dans tes entrailles et qui dégage une odeur de racaille

Allongé sur le trottoir qui semble vouloir te consommer pour se saouler de l’alcool
qui flotte dans ton ventre gonflé de levure et de moisissure te satisfaisant dans les périodes de détresse
À vrai dire qui te comble à tous les jour dans ton infortune -
chaque jour ou tu tendors sous cette veilleuse que t'offre la lune

Il y a des moments ou jarrive à me pencher pour poser dans une tasse assoupie à tes cotés
quelques pièces de vingt-cinq sous en espérant que tu t'en servira pour fumer un joint
qui te fera oublier les moments de joies qui n’existe plus que dans la brume de tes pensées et qui se baladent à travers les souvenirs que tu soupçonnes avoir déjà existés

Et je vois tous ceux qui te contournent de peur que lorsqu’ils approchent la main de ton verre,
tu aggripes leur poignet pour les emmener avec toi dans une froideur que même l'hiver ne peut décrire car c’est une saison où tout est blanc alors que tu vis dans une noirceur plus sombre que ton propre désarroi

Jaimerais trouver la force de m’asseoir près de toi au lieu de t'espionner du coin de mon oeil gauche
à me demander si un jour je te croiserai au paradis et si Dieu me jugera devant toi pour toutes les fois où je ne me suis pas arretée pour toffrir un peu de moi

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