Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

24 juin 2008

Deux pieds sur terre

C’est une bataille entre ma raison et ma passion
qui mempeche detre tout et partout à la fois
dans une ville envahie de cimetières mais où les terriens ne saventurent pas
des vivants plus morts que les cadavres en décomposition
alors deux pieds sur terre je glisse sur le béton à ramasser les détritus laissés par ceux qui trébuchent à rien

Et jai déterré de ce même sol ce qui me tourmentait depuis longtemps
Je lai pris et à bout de force je lai lancé et jai couru vers ce malheur
je lai piétiné jusqu’à ce qu’il devienne comme de la poussière que jai ensuite aspiré de tout mes poumons afin que le poids cesse de peser sur mon cœur mais qu’il reste en moi comme de fines particules qui voyagent inaperçu à travers mon sang

Et je suis comme l'océan, je suis vaste et incomprise
je suis le reflet du ciel et la couverture du mystère de la terre
mais lunivers ne minteresse pas pour le moment il est trop loin et là-bas les nuages mempêchent de garder un oeil sur la planète-terre
parce que moi c'est dici que je viens et je reste avec ceux que jaime, ceux qui ménerve, ceux qui minspire, ceux que je déteste à la haine

Et si Dieu est l'architecte du monde il a oublié qui je suis
Car mon compte est vide de positif et déborde au négatif
Alors que mon cœur saigne comme saigne la terre dafrique
Mais je ne demande qu’une chose et cest de me laisser partir aider les pauvres
Hey Dieu, tas pas un petit miracle pour moi que je puisse menvoler pour attérir sous la canicule au Mozambique?

Deux pieds sur terre jai envie de sortir les armes et tirer vers le ciel qu’il arrete dexister comme un voile pour nous dissimuler la vérité
Et si je suis l'océan qu'adviendra-t-il de moi lorsque je serai six pieds sous terre?

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