Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

3 juin 2008

La flamme de ma bougie

Quand jai commencé à habiter sous son toit
javais limpression que des anges mavaient emportés dans les airs pour me poser à ses côtés
Le soleil brillait de tous ses rayons et la nuit la lune semblait figée au milieu de ma fenêtre
Quelqu'un chuchota que cétait lhiver mais sa chaleur était si douce que pour moi la neige nexistait pas

Quand son corps menlacait cétait comme sil m'enveloppait de la fourrure dun animal
Alors je pris une bougie pour animer le feu de toutes mes émotions
Je choisis la plus grosse pour que jamais elle ne séteigne
Mais plus le printemps se réveillait plus je sentais que lair devenait plus froid

Quand jai posé ma main sur sa poitrine je sentis son coeur qui bat
Dans ses yeux se dessinait mon reflet et au centre brillait de petites étincelles
Je songea un instant que les étoiles tombaient du ciel
Il agrippa alors mon poignet pour m'emmener plus près de ce qui me fit trébucher

Quand je me suis approchée de la bougie jai vu que la cire ne fondait pas
Lentement la flamme commencait à samoindrir pour ressembler à une luciole
Je resta un instant à regarder fixement ce qui tout bas ne brulerait plus bien longtemps
C'est à ce moment que des lueurs fantomatiques se mirent à danser autour de moi

Quand jai voulu crier il me serra fort dans ses bras
javais limpression que des anges mavaient emportés dans les airs pour me poser dans un berceau
C'est alors que je compris que le feu brulerait infiniment
Dans le creux de ses yeux je vis une berge qu'il avait allumé avec la flamme de ma bougie

1 commentaire:

Asantehene a dit...

c'est qui ca encore ??!!!
:o)