Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

9 décembre 2008

Les restants dune cave?

Jaimerais écrire sur une cave
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Comprendre comment une fleur aux odeurs des iles de latlantique
A su captiver et faire chanter un petit manchot à la peau d’ivoire
Jaimerais mallonger sur un nuage pour y voir plus claire
Entre la brume dun épais silence qui ravage le temps
qui existe à travers mes boucles brunes aux parfums des cocotiers
se baladant sur un visage cicatrisé
Jaimerais revoir ses images bloquées entre chaque parcelle de mes pensées
Du moment ou pour la premier fois je vis ses doigts tremper dans une pâte rouge
des petits morceaux de pain parsemé du fort gout de lhuile dolive
Et sentir ses papilles savourer du saucisson à ma facon
Jaimerais caresser les balades dans la tempête
Entre la chaleur de la maison et les truffes de chez Mère-Michèle
Dune voiture prise sous une montagne de neige
Après de pénibles heures détudes dans un pavillon aux odeurs de pourritures
Jaimerais pouvoir changer les larmes de jadis mais qui nexistent plus
Mentir et me dire que cétait un sourire
Que tous ces sentiments ont réellement rayonnés malgré une suite dune saveur quelque peu tourmentée
Jaimerais écrire sur une cave
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Pour les relirent et me convaincre que cette histoire n’est pas une illusion
quelle est vivante dans les profondeurs de ma mémoire
quelle se cache sur une feuille blanche écrite avec de lencre transparente
Et que 112 jours suivant un séjour dans une cave ne sont pas si vides
contre les voix qui se sont arrêtées dans ce qui est maintenant que le néant

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