Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

22 août 2008

le cycle de mon état

Si je pouvais j’arrêterais le temps
Et j’immobiliserais les gens
J’en profiterais pour voler la diligence
Sans l’aide des Dalton
Pour attacher les lacets
Du mec toujours pressé
Pour qu’il s’enfarge lorsque l’horloge s'apprête à recommencer
J’retournerais en arrière aussi
Pfff…sans égard au dicton qui dit
Qu’il faut laisser l’imparfait face au derrière
Et pourquoi pas?
Je n’ai pas eu la chance de vivre les 80s
J’ai le goût de connaître
La canne de sprainette
Les shorts à moitié-genou
Et de voir Michael manquer sa steppette pour sa pub de cannette
Et les années 30
Merde c’était le temps de la prohibition!!!
Je me serais bien allié à Al Capone pour faire des millions
Pour aider ces pauvres ouvriers
Pris dans des usines aux allures de prison
J’irais même faire un tour autour de l’an vingt
Là où un mec changeait supposément l’eau en vin
Et je lui dirais :

‘’Criss, oubli-nous pas en 2008
Re-ressuscite au plus vite,
J’te le jure c’est la merde icitte
Si tu nous sauve pas y’a un problème
Chu à veille de l’faire moé-même!!’’

Et c’est vrai que présentement ça tourne pas rond
T’as juste à ouvrir la télévision
Ça saute dans les yeux
C’est une trampoline d’inacceptables
Même que j’en perds mon verbe
C’est pu le Moyen-âge
Mais Denys a raison de dire que c’est rendu l’âge des ténèbres
Même la température fait pu de sens
Si j’pouvais j’intenterais des poursuites aux météorologues
Mais ça prend des avocats
Et j’suis pas doué pour pousser des légumes
J’me demande ce que cette pluie va donner?
Un autre déluge?!!
Ça, y’a que le future qui peut nous le dire
Mais c’est un état que j’préfère garder en surprise

Y’a quand même des jours que j’aimerais revivre
Encore et encore
Jusqu’à ce que j’atteigne la journée parfaite;
Le jour de la marmotte
Après j’en referais une autre
Et encore une autre
Jusqu’à ce que mon nom monte
Et devienne synonyme de divin
Synonyme d’altitude
Jusqu’à ce que j’aille touché le nirvana temporel
Que j’aille ouvert les portes de l’éternité
Sans que je sente mes journées se ternir et s’éterniser

Ouff…disons que j’idéalise de ces temps-ci
Mais c’est qu’une passe
Après je passe à autre chose et je m’en passe
C’est le cycle de mon état
De rêver constamment
Mais c’est que j’aime ça
Ça rend mes journées plus sympas
Et j’ai rarement l’impression d’y perdre mon temps
C’est ce qui me caractérise à cette époque précise…

2 commentaires:

Suzi Medeiros a dit...

jaime jaime. . . bonne réplique et je vois que je t'ai inspiré avec mes proses Rêves denfants et bien sûr mon jeux de temps :P
Jen vois aussi nos discussion de Jésus 2008....lol
Bravo. . .moi je te peint un paysage très bientot :)

David Dufour a dit...

ah oui...la partie du lacet...jy avais pas pensé mais j'avoue qu'on peut sentir un peu les influences réciproques...j'attends ton prochain prose...