Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

3 avril 2010

La voila la valse

Je ne sais plus qui je suis dans le sens
de ne plus savoir qui on est
Le téléphone à finalement eu un sens
Ou plutôt a su me rappeler qui on était

Il semble que je n’ai pas su comment aimer
Ou plutôt j’en été rappelé par l'être aimé
Le pire a été de savoir que j’avais construit seul les faits
Faut que je te dise que je croyais tout parfait

La voila ma crise de conscience!
Ne pas avoir compris qu’on est victime de nos souffrances
La voila ma crise existentielle!
Ne pas avoir compris que l’amour est une question essentielle

Ma réponse : la parole je l’ai prise!
Mais c’est vrai, je n’ai pas su passer de la pensée à l'acte
Et je te permets de me le dire
Fallait plus que penser! Fallait passer à l’attaque!

Même quand l’amour est clair
La relation avec le cœur reste un pacte
Ou le sang est plus que chair
La raison, même dans la frayeur, doit céder place

Mes routines m’ont couté cher
Des pétales qui coulent des pupilles
Voila ce qu’elle m’ont offert!
Parce que j’avais déjà mangé des épines

J’avais peur des fleurs
J’aime encore les chocolats, en fait ils ne me font pas peur
Homme de fer, il fallait passer mes passions au feu
J’aurais du laisse fondre le métal qui moule mes cieux

Dire que j'ai misé vie et patries
Mais c’est vrai, j’ai commis l'erreur de prendre tout pour acquis
Mon dieu, j’avais oublié, que même si l’on donne nuits et fratrie
L’amour n’obéit qu’au lieu

Moi je rêve encore de notre vie
Mais, j’ai compris qu’est fragile le fait accomplie
Il parait qu’on n’a pas tous les mêmes rêves
Je ne sais plus quoi penser du futur

Le bonheur, je le croyais notre relève,
Aujourd’hui je me retrouve seul à en être sure
Notre monde, notre liberté, notre bien, nous, l’amour, c’était « ça »
Et puis, ne plus savoir quoi penser du passé

J'ai réussi à nous faire mal
Ou plutôt à me faire rappeler que ca c’est mal passé
J’étais prêt à donner toute les années qui me reste
À tellement promettre

La voila la crise du siècle!
J’ai perdu connexion avec ceux qui présent ont su être
A force de couper des oignons sans verser de larme
J’avais oublié que tout était à risque

Même mes sacrifices!
La voila la crise de l’homme triste!
Hélas, même avec mes expériences alias trauma,
Fallait savoir me dévêtir de ma cuirasse alias coma

Fallait avoir de la grâce et non de la crasse sur ma carapace
Plus j’y pense, plus il devient crédible
Que La danse avec les émotions est une chasse
Parce que plus on est sensible, plus on s’endurcit,

Mais finalement a chaque pas on valse

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