Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

6 février 2010

Antagonismes, au nombre de 3

Je tente de construire un nouvel homme
auparavant je brulais d'antagonismes, au nombre de 3
Mes maux: la liberté, la patrie et le culte de moi!
Ces mots sont mes 1000 bornes
Évidemment, j'était mon propre bourreau
1000 bornes j'ai parcouru à coup de maux
Et ce, pour mixer la vie, l'ami, et mon avis in un espresso
Le tout, afin de me délier de ce qui me divisait in extenso
J'ai pillé ma liberté en voulant la construire
J'ai écrasé ma patrie en la forcant à s'unir
J'ai effacé mon image en voulant me l'offrir
J'ai pillé, écrasé et effacé, maintenant je veux écrire
Je m'oblige à ne plus rien interdire
et l'on fera ce que l'on voudra jusqua en réagir
Car finalement, nos limites se fixe a posteriori
Que de savoir ce que l'on veux avant d'avoir est a priori
une construction que l'on fait, croyant être tous identique
Il est bien drôle de constater que dans le fratricide
on ne se voient que comme des hommes
Et pourtant, le demi frère n'est pas sous hommes
même si nous sommes pères, même si nous sommes pairs
en incarnant la nation comme une entité singuliere
le groupe devient l'incarnation d'un pluriel fait de clones
Et puis, celui qui se cartel dans mirroirs et adorations
veux que sa tombe soit le boudoir de sa reproduction
On a beau dire il est bien la le comble
de la liberté, la patrie et l'adoration de soi
On est tellement bien servi par soi même, il semble
que lorsque le rideau tombe, il n'y a plus rien qui soit
sauf soi.

2 commentaires:

Suzi Medeiros a dit...

Scan jaime bien le relire. En faite lhomme en toi est bien comme ca ... du moins pour moi :P

Alexandre Skander Galand a dit...

Merci suze, honnetement je le travail encore, en d'autre mot, cet homme est encore en construction :-)