Photo © Suzi Medeiros

Sois toujours poëte, même en prose

19 novembre 2009

L'attente

Dans l’attente que la douleur défile
Le mal passe comme un spectre invisible
En dépit de l'âme qui ne peut que s’atténuer
dans son temple qui ne sait que s’altérer

Comme un volcan en éruption dont le cœur est la montagne et la lave est son sang, un jour le débit s'arrête et refroidi pour se transformer en pierre
Juste avant, un tremblement surgit
et une averse de pluie reste figée derrière le creux de ses yeux

Déguisée en démon au regard espiègle,
la souffrance se rassaisie de voir la beauté chuter
face à son image dégradée par un corps décomposé

C’est un fantôme que seul l’homme peut ressentir
Tantôt marchant dans une chair ardente
Et un jour trottant comme un mendiant en requête d’énergie

Une fois la cérémonie terminée,
le vent se lève
la maladie l’emporte
et les survivants s'assoupissent devant leur esprit programmé pour oublier

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Dure sujet, les mots ont de la poignent. J'ai été pris. J'aime les métaphores. "Respect et empatie" Pourvu qu'ils en patisse.
SkaNN DaLL