Je pense à vous
figures plus floues que le brouillard
qui se sont dissipées dans l'ombre des mes mémoires
quand pourtant vous étiez là
À quelque part près de moi
dans mon parcours téméraire
à me sourire ou à me tendre main et propos
lorsque nous nous sommes croisés
Sur le firmament de notre providence
je ne me rappelle plus de vos noms
ni même ne saurais-je reconnaître votre visage
s'il apparaîtrait dans une foule tel un mirage
C'est que vous êtes décédés, il y a de cela longtemps
lorsque je vous ai oublié
dans la mire de mon existence
parmi les insignifiances de mon passé
Vous faites parti de ces fantômes
qui me hantent encore à ce jour
jusqu'à ce que vous reveniez comme par miracle
dans la réincarnation de l'imparfait
Je ne sais pas qui vous êtes
mais je sais que vous êtes
que vous avez déjà été, tenanciers de mon présent
comme le printemps en avril
Jusqu'à ce que l'été vienne vous remplacer
c'est là que je réalise bêtement
que l'on ne meurt que dans les pensées
1 commentaire:
Jolie prose en ce matin de rafales de vent.
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