Je vais m’acheter cette terre
Pour y faire pousser des enfants
Qui vivront à l’énergie solaire
Je m’achèterai tout l’or qui peut exister
Pour construire un temple
Faisant rougir les merveilles du monde
J’achèterais tout l’amour
Pour créer une arme de construction massive
J’me procurerais les eaux et les océans
Pour tempérer la sécheresse des âmes
Je vais décrocher la lune
La vendre aux enchères
À tout les insomniaques en besoin
J’kidnapperais le marchand de sable,
La fée des dents et le père noël
Pour acheter ta foi
J’transformerais les damnés en diamants
Pour t’offrir un collier
Je brulerais les actions
Pour que le marché
Arrête de nous refroidir les esprits
J’me caserais dans un palmier
Pour vivre d’eau de coco
T’inviterais sur mon île
Et détruirais les ponts
Pour empêcher les infiltrations clandestines
Je vais m’acheter des mines antipersonnel
Pour créer un émoi explosif dans mes textes
Je serais braconnier d’une compagnie à but non lucratif
Qui vise à capturer les étoiles comme objectif
Je m’achèterais le talent de Dali
La tête de Socrate et les proses de Nelligan
J’me métamorphoserais en pigeon
Et volerais le plus loin possible
Sans regarder en arrière
Pour transporter des messages
À caractère révolutionnaire
J’achèterais la paix
Peu importe son prix
J’me procurerais le secret
De la caramilk, des femmes,
Et les droits d’auteur du livre le secret
Je créerais un protecteur pour le talon d’Achille
Et une chirurgie pour le nez de Cyranno
J’combattrais les moulins à vent
Parce que c’est possible
Je serais ce mouton noir
Qui cause du tord au berger
J’achèterais de la laine imperméable
Un mental impénétrable
Une soirée, un jour, une nuit
avec toi autour d’une table
J’écrirais des fables
Pour endormir les gens
Et en profiterais pour voler la diligence
J’achèterais une carafe en cristal
De quoi faire rougir les tours de magie du messie
J’achèterais tout les panneaux publicitaires
Pour y graver des haïkus
Paverai ta route de sushis
Transformerai les boulevards en pente de ski
Les sens uniques en une galaxie
Je tisserais un mouchoir
Qui pourrait absorber toute ta peine
Au plus profond de ton abysse émotif
Je remplirais les trous
Et les tunnels de l’enfer
Je ferais quand même la route de Dante
Pour toucher la divinité de Béatrice
Ferais pousser des cheveux
Sur la tête de la cantatrice chauve
Je ferais fondre l’hiver
Ou rendrais la neige aussi douce
Qu’elle peut paraître au cinéma
J’achèterais liberté
Et radeau de bois
Pour partir comme Huckleberry
Sur une rivière qui ne mène nulle part
Et seulement après
Je reviendrai
Lorsque je serai réellement millionnaire
Photo © Suzi Medeiros
Sois toujours poëte, même en prose
18 décembre 2008
12 décembre 2008
Arrêter de rêver
Arrêter de rêver
Lorsque les formes des nuages ne font penser qu’aux nuages
Lorsque les cauchemars ont pris le dessus
Lorsque je suis déçu et que je me dis c’est trop tard
Lorsque l’enfant en moi est mort
Lorsque le sage du matin a cessé de souffler le brin d’espoir
Lorsque l’on n’a plus confiance en l’amour
Lorsque l’on est réaliste
Lorsque l’on se répète qu’il faut revenir sur terre
Lorsque l’on a perdu l’orbite
Lorsque tout est impossible
Lorsque le sourire des jours heureux s’est dissipé pour faire place au regard tiède
Lorsque l’on ne cherche plus pour le trèfle à 4 feuilles
Lorsque je cesse de faire couler mon encre
Lorsque c’est l’insomnie
Lorsque c’est la calomnie
Lorsque l’estomac nous tord comme une serviette humide
Lorsque je ne veux plus voyager mais simplement partir
Lorsque la vie m’est égale
Lorsque la vie m’est égale au boulot
Lorsque l’on est au bout du rouleau
Lorsque je ne reçois plus de tes nouvelles
Lorsque je vis dans le passé et mes complaintes
Lorsque la musique a cessé de jouer pour faire place à une symphonie de silence
Lorsque l’on n’a plus le goût de se lever, de s’élever ou de se relever
Lorsque l’on a le goût de changer de religion
Ou de soigner son athéisme
Lorsque tout est gris, terne, sombre et embrouillé
Lorsque je ne vois plus le soleil dans mes œufs brouillés
Lorsque les flocons ne me chatouillent plus dans le sens du poil
Et que mon poil n’a plus la chair de poule
Lorsque j’avale les salades des gens désillusionnés
Lorsque mes rêves ne sont qu’illusions et fantasmes de jeunesse
Lorsque j’ai le goût de stagner comme une statue dépérie par la pluie acide
Lorsque je compte mes jours malgré ma vingtaine
Lorsque la fatigue m’étouffe ou lorsque je marche nu-pieds sans pantoufle
Arrêter de rêver lorsque je me dis que c’est normal
Que tout le monde passe par cette phase
Arrêter de rêver
Lorsque l’on se dit que tout le monde passe par cette phrase
Lorsque les formes des nuages ne font penser qu’aux nuages
Lorsque les cauchemars ont pris le dessus
Lorsque je suis déçu et que je me dis c’est trop tard
Lorsque l’enfant en moi est mort
Lorsque le sage du matin a cessé de souffler le brin d’espoir
Lorsque l’on n’a plus confiance en l’amour
Lorsque l’on est réaliste
Lorsque l’on se répète qu’il faut revenir sur terre
Lorsque l’on a perdu l’orbite
Lorsque tout est impossible
Lorsque le sourire des jours heureux s’est dissipé pour faire place au regard tiède
Lorsque l’on ne cherche plus pour le trèfle à 4 feuilles
Lorsque je cesse de faire couler mon encre
Lorsque c’est l’insomnie
Lorsque c’est la calomnie
Lorsque l’estomac nous tord comme une serviette humide
Lorsque je ne veux plus voyager mais simplement partir
Lorsque la vie m’est égale
Lorsque la vie m’est égale au boulot
Lorsque l’on est au bout du rouleau
Lorsque je ne reçois plus de tes nouvelles
Lorsque je vis dans le passé et mes complaintes
Lorsque la musique a cessé de jouer pour faire place à une symphonie de silence
Lorsque l’on n’a plus le goût de se lever, de s’élever ou de se relever
Lorsque l’on a le goût de changer de religion
Ou de soigner son athéisme
Lorsque tout est gris, terne, sombre et embrouillé
Lorsque je ne vois plus le soleil dans mes œufs brouillés
Lorsque les flocons ne me chatouillent plus dans le sens du poil
Et que mon poil n’a plus la chair de poule
Lorsque j’avale les salades des gens désillusionnés
Lorsque mes rêves ne sont qu’illusions et fantasmes de jeunesse
Lorsque j’ai le goût de stagner comme une statue dépérie par la pluie acide
Lorsque je compte mes jours malgré ma vingtaine
Lorsque la fatigue m’étouffe ou lorsque je marche nu-pieds sans pantoufle
Arrêter de rêver lorsque je me dis que c’est normal
Que tout le monde passe par cette phase
Arrêter de rêver
Lorsque l’on se dit que tout le monde passe par cette phrase
Étiquette:
David Dufour
11 décembre 2008
9 décembre 2008
Les restants dune cave?
Jaimerais écrire sur une cave
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Comprendre comment une fleur aux odeurs des iles de latlantique
A su captiver et faire chanter un petit manchot à la peau d’ivoire
Jaimerais mallonger sur un nuage pour y voir plus claire
Entre la brume dun épais silence qui ravage le temps
qui existe à travers mes boucles brunes aux parfums des cocotiers
se baladant sur un visage cicatrisé
Jaimerais revoir ses images bloquées entre chaque parcelle de mes pensées
Du moment ou pour la premier fois je vis ses doigts tremper dans une pâte rouge
des petits morceaux de pain parsemé du fort gout de lhuile dolive
Et sentir ses papilles savourer du saucisson à ma facon
Jaimerais caresser les balades dans la tempête
Entre la chaleur de la maison et les truffes de chez Mère-Michèle
Dune voiture prise sous une montagne de neige
Après de pénibles heures détudes dans un pavillon aux odeurs de pourritures
Jaimerais pouvoir changer les larmes de jadis mais qui nexistent plus
Mentir et me dire que cétait un sourire
Que tous ces sentiments ont réellement rayonnés malgré une suite dune saveur quelque peu tourmentée
Jaimerais écrire sur une cave
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Pour les relirent et me convaincre que cette histoire n’est pas une illusion
quelle est vivante dans les profondeurs de ma mémoire
quelle se cache sur une feuille blanche écrite avec de lencre transparente
Et que 112 jours suivant un séjour dans une cave ne sont pas si vides
contre les voix qui se sont arrêtées dans ce qui est maintenant que le néant
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Comprendre comment une fleur aux odeurs des iles de latlantique
A su captiver et faire chanter un petit manchot à la peau d’ivoire
Jaimerais mallonger sur un nuage pour y voir plus claire
Entre la brume dun épais silence qui ravage le temps
qui existe à travers mes boucles brunes aux parfums des cocotiers
se baladant sur un visage cicatrisé
Jaimerais revoir ses images bloquées entre chaque parcelle de mes pensées
Du moment ou pour la premier fois je vis ses doigts tremper dans une pâte rouge
des petits morceaux de pain parsemé du fort gout de lhuile dolive
Et sentir ses papilles savourer du saucisson à ma facon
Jaimerais caresser les balades dans la tempête
Entre la chaleur de la maison et les truffes de chez Mère-Michèle
Dune voiture prise sous une montagne de neige
Après de pénibles heures détudes dans un pavillon aux odeurs de pourritures
Jaimerais pouvoir changer les larmes de jadis mais qui nexistent plus
Mentir et me dire que cétait un sourire
Que tous ces sentiments ont réellement rayonnés malgré une suite dune saveur quelque peu tourmentée
Jaimerais écrire sur une cave
Et y graver sur la parois des mots en diamants
Pour les relirent et me convaincre que cette histoire n’est pas une illusion
quelle est vivante dans les profondeurs de ma mémoire
quelle se cache sur une feuille blanche écrite avec de lencre transparente
Et que 112 jours suivant un séjour dans une cave ne sont pas si vides
contre les voix qui se sont arrêtées dans ce qui est maintenant que le néant
Étiquette:
Suzi Medeiros
Mes cheveux noirs dun doux trésor
Je sais que tu es là
Juste à côté
Mais je ferme les yeux
Car je ne veux pas la rencontrer
Comme ca
Même si moi je te lai fait des milliers de fois
Je ne peux pas maintenant
Plus tard peut-etre mais ca ny compte pas
Je préfère garder les souvenirs dun jour de tempête
des joues rouges et du nez qui coule
dun rêve vêtue dune robe blanche
les cheveux dans le vent
sur un fond vide mais qui veut tout dire
De deux corps allongés sous un feuillu
Dans l’innocence d’une première fois
Juste avant les torrents, les larmes
Et toutes les cigarettes
Des souvenirs d’un grenier
dans un décor couleur de feu
où tu t'allongeais sur un hamac bleu
De toute ta pâleur sur mes tons de bruns
Des rires profonds
Des pleures juste pour faire semblant
qu'il ny avait pas que de la joie
Des souvenirs de linfini
Du temps ou tout était possible
Où le regards ne semait pas la peur
Où la naïveté ferait pousser des bébés
Quand il ny avait qu’amour et qu’amitié
entre des couches de pureté
que personne ne pouvait percer
Des souvenirs de cuisine délicate
De pâtes aux fruits de mers
Dun marché juste à côté
Et des légumes frais étalés sur un couscous
Dune couscousière qui me sert encore pour cuisiner
Et qui me rappelle toutes les raisons
pour lesquelles je garde ce portrait dun enfant à la tête blanche
sur une table de chevet tout près de mon lit
dun ange qui veille sur mon sommeil
à toutes les nuits
Ce sont mes plus beaux souvenirs
Et personne ne pourra les détruires
Des souvenirs dun ange gardien
qui réchauffent toujours mon coeur
même dans la noirceur dun hiver sous la neige
et c'est pourquoi je préfère encore pour un instant
pour un peu plus longtemps
fermer les yeux
Juste à côté
Mais je ferme les yeux
Car je ne veux pas la rencontrer
Comme ca
Même si moi je te lai fait des milliers de fois
Je ne peux pas maintenant
Plus tard peut-etre mais ca ny compte pas
Je préfère garder les souvenirs dun jour de tempête
des joues rouges et du nez qui coule
dun rêve vêtue dune robe blanche
les cheveux dans le vent
sur un fond vide mais qui veut tout dire
De deux corps allongés sous un feuillu
Dans l’innocence d’une première fois
Juste avant les torrents, les larmes
Et toutes les cigarettes
Des souvenirs d’un grenier
dans un décor couleur de feu
où tu t'allongeais sur un hamac bleu
De toute ta pâleur sur mes tons de bruns
Des rires profonds
Des pleures juste pour faire semblant
qu'il ny avait pas que de la joie
Des souvenirs de linfini
Du temps ou tout était possible
Où le regards ne semait pas la peur
Où la naïveté ferait pousser des bébés
Quand il ny avait qu’amour et qu’amitié
entre des couches de pureté
que personne ne pouvait percer
Des souvenirs de cuisine délicate
De pâtes aux fruits de mers
Dun marché juste à côté
Et des légumes frais étalés sur un couscous
Dune couscousière qui me sert encore pour cuisiner
Et qui me rappelle toutes les raisons
pour lesquelles je garde ce portrait dun enfant à la tête blanche
sur une table de chevet tout près de mon lit
dun ange qui veille sur mon sommeil
à toutes les nuits
Ce sont mes plus beaux souvenirs
Et personne ne pourra les détruires
Des souvenirs dun ange gardien
qui réchauffent toujours mon coeur
même dans la noirceur dun hiver sous la neige
et c'est pourquoi je préfère encore pour un instant
pour un peu plus longtemps
fermer les yeux
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