Un jour un maître descendit dans sa cours
Pour y réaliser que son chien n'y était plus
C'est que celui-ci voulut échanger ses chaînes de velours
Pour une poignée de liberté en guise de vertu
Le chien s'échappa sur les sentiers battus
et sur des espaces où l'homme n'y met plus les pieds
là où la nature déferle à perte de vue
où la loi de la jungle régne comme un feuillu en été
Bien qu'il sembla se sentir comme un poisson dans l'eau
Le chien tremblait de froid lorsque la nuit levait son voile
Bien que son appétit n'était pas des plus gros
Son estomac le rongeait à l'idée d'un os remplit de moelle
C'est que le chien ne connaissait que le mode de vie sédentaire
il lui fallut trouver un tuteur pour survivre le coup
ce ne fut donc pas une surprise s'il sû faire
de lui un nouveau membre de la confrérie des loups
Les loups lui donnèrent la chance d'être parmi les leur
et même s'il avait une carrure domestique
n'avait-il pas aussi des canines et un coeur
ainsi que le goût pour la panure comestible?
''Montre-nous de quoi de quoi tu te chauffe!!''
affirmèrent les loups avec arrogance et mépris
mais le chien ne broncha pas d'un poil devant ces fauves
qui tentèrent de lancer la pauvre bête au défi
C'est que le chien était orgueilleux et têtu
à l'idée de ne pas gagner le respect de l'entourage
il préfèrait risquer sa vie et son vécu
afin d'être une bête sauvage redoutable
Le chien passa alors au bat
comme on dit si bien chez nous
avec des bâtons dans les pattes
afin qu'il ne puisse être un loup
On lui montra la chasse
par l'usage de violence
comment ne pas laisser ses traces
après une neige de décembre
On lui apprit le vice
comment être froid comme l'hiver
comment affliger sévices
pour ne pas mourrir de misère
La survie était donc le mot d'ordre
dans ces endroits si hostiles
le chien devint membre de cohorte
être loup devint son style
Un jour on lui assigna une tâche
celle de se cacher et de rester aux aguets
pour voler le premier homme qui passe
afin de ramener son butin en forêt
Ainsi il devint maître et même roi
du vol et du camouflage
il sut faire taire toute sa joie
pour l'enfouir dans un sarcophage
Un soir s'aventura par hasard
un homme parti pour l'aventure
le chien délecté en cria victoire
ce soir je lui ferai la vie dure
Arrivé au moment propice
le chien bondit sur l'homme
l'homme tomba dans un précipice
pour enfin tomber dans les pommes
Remuant la queue de succès
le chien se rua vers la victime
pour constater son décès
sous une lune complice de son crime
Le chien indifférent
dépouilla l'homme de sa chair
tout d'un coup un sentiment délirant
donnèrent des signaux mixtes à son flair
L'homme qui à première vue
passait pour quelqu'un d'ordinaire
n'était point un inconnu
il s'agissait en fait de son maître
Le chien souillé de regret
se senti cette fois comme un traître
il avait tué sans faire exiprès
sa seule figure de père sur cette terre
Le chien se trouva pire que bête
mais les loups approuvèrent son action
Qu'est-il donc arrivé à sa tête?
pour qu'il en arrive à une telle malédiction
Le chien commença à hurler
comme un loup tout bonnement
mais la manière dont il commença à gueuler
était encore le son d'un aboiement
La morale de ce conte contient
une vérité aussi bonne pour moi que pour vous
c'est que l'on redevient facilement un chien
surtout lorsque l'on commence à crier au loup
Photo © Suzi Medeiros
Sois toujours poëte, même en prose
11 mars 2011
4 mars 2011
De l'or en barre
Que d’avoir une traînée d’arbres aux abords des boulevards, que d’avoir le goût de mordre comme un bulldog, que d’avoir le goût de torcher et le goût de soul comme Rudeluck, que d’avoir le goût de ciel et un bout de sol, que d’avoir une boussole, plutôt que d’être avare et de vouloir le contrôle des sous-sols, de l’or en barre, que d’avoir une santée de rouge-gorge, plutôt que d’avoir la rougeole, de l’or en barre,que d'avoir une bouée de proche, que de nouer des liens plutôt que d'être doué pour dénouer les siens à coup de crosse, de l'or en barre, que de ré-inventer la roue, que de rouler sur des idées de fous, plutôt que de se faire la ruée vers l’or et de se ruer de coups, de l’or en barre que d’allumer le mood et la lune, que d’allumer luminosité lorsque la fumée nous trouve, lorsque la brume nous couvre, lorsqu’une lacune te coule, de l’or en barre, tel une rivière qui roucoule, une prière sous écoute ou une lumière qu’on découpe, de l’or en barre, que de faire vivre cette langue et cette culture plutôt que de l’étrangler direction la sépulture, de l’or en barre, un tableau et une sculpture, de l’or en barre, que de pouvoir débarrer les portes plutôt que de les barrer à clé et puis de barrer les coffres, de l’or en barre, de s’éduquer à des tarifs aussi bas mais c’est des richesses qu’on nous enlève quand c’est la droite qui est au pouvoir, quand on ignore ce qui se passe dans les couloirs, quand on est ignare et qu’on sait pas, quand on fait le mouton incapable de suivre ses pas, de l’or en barre, que de pouvoir penser avec sa tête, que de danser avec sa reine, que de manger jusqu’à sa faim, plutôt que d’en vouloir toujours plus comme Séraphin, c’est de l’or en barre, que d’être riche de famille plutôt que de mourir de famine d’affection, de l’or en barre, que cette douce liberté d’expression qui me permet d’envoyer promener le monde sans faire exception, c’est de l’or en barre, que de livrer des textes et des bars, que de sentir chanceux sans avoir dérouler le rebord, que de se reposer, prendre une pause et d’être prêt pour un autre départ, c’est de l’or en barre que de sortir de la roche comme un diamant, des reptiles comme un oiseau, des plantes comme un médicament, que de sortir son museau, que de se sentir les rayons du soleil à la venue du jour, qu’être millionaire sans bijoux, que de trouver des issues sans demi-tour, que d’avoir l’humour et une femme qu’on trouve aussi belle que Demi Moore
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David Dufour
6 février 2011
Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur
Qu’on me désarme car la guerre j’illustre
Des blames sont inscrit sur mon papyrus
Voila des lustres que je confond larme et lame
Dites a Sésame qu’il s’ouvre, j’arrive en bus
Écouter mon cœur, d’un papy russe j’ai la senteur
J’ai la rancœur de la révolution et de la vodka
Soldat mangeur de désolation et de menteuses
Demande leur ce qui est arrivé a mon union et meme le sot sera
Dans la dissolution c’est pas sans pleur qu’on se sauvera
La solution appartient à la sera ou aux chrysanthèmes
Meme si je la prie que je l’aime, elle m’a gardé distant
Et puis est venu lorsque la crise était en thème celle que personne n’attend,
Sciemment j’ai gardé mes problemes en main et demain je les reprends
Des échecs, des deuils et des ténèbres qu’on porte
Ce sont les nerfs qu’on porte qui s’effeuille
Des blames sont inscrit sur mon papyrus
Voila des lustres que je confond larme et lame
Dites a Sésame qu’il s’ouvre, j’arrive en bus
Écouter mon cœur, d’un papy russe j’ai la senteur
J’ai la rancœur de la révolution et de la vodka
Soldat mangeur de désolation et de menteuses
Demande leur ce qui est arrivé a mon union et meme le sot sera
Dans la dissolution c’est pas sans pleur qu’on se sauvera
La solution appartient à la sera ou aux chrysanthèmes
Meme si je la prie que je l’aime, elle m’a gardé distant
Et puis est venu lorsque la crise était en thème celle que personne n’attend,
Sciemment j’ai gardé mes problemes en main et demain je les reprends
Des échecs, des deuils et des ténèbres qu’on porte
Ce sont les nerfs qu’on porte qui s’effeuille
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Alexandre Skander Galand
On pourras parler de notre victoire à femmes et enfants
Moi je le voyais plutôt comme un mouchoir,
mais en fait ils m’ont dis que c’était notre drapeau
Pour moi, il servait a mettre le désespoir dans un fourreau
Pour eux il était la couleur de l’espoir qui nous portera tout la haut
En fin de compte il était le hachoir que nous présenterons a notre bourreau
Un drapeau!!!
Et dire que moi je croyais que c’était un mouchoir,
Donnes moi Un mouchoir!
Tu sait ce tissus qu’on agitent quand un train ou un bateau part
Et puis au fond c’est le même truc un drapeau et un bateau qui part
Les deux désirent à voir un territoire. Tout Ca me rappelle le terroriste et la pirate
C'est drole!
Depuis le 11 septembre on a peur qu'on devienne terroriste et ainsi on nous gardait sous la démouestocratie.
Et puis avant, la petite ile de djerba était le refuge des pirates, et puis on nous plaĉa sous la démouestocratie.
Aussi faut me sentir, ce morceau de couleur était souillé de sang et de désespoir
Mais j’ai entendu dire que ces douleurs quand on les fait enflées elles font notre histoire
L’histoire la foule criait quelle nous avait été bouffé,
et que dans cet étendard reposait notre espoir
Moi je le voyais plutôt comme un kleenex,
mais en fait il m’ont dis que c’était note fanion
Un fanion, et dire que moi je croyais que c’était un kleenex, quel honte !
Donnes moi un kleenex!!!
Tu sais ceux qu’on a au enterrement pour se faire croire qu’on combat la peste
C’est donc ca la vie,
se battre contre des illusions, ce que je voit c’est des morts se battre en direct
Mort parce que sous silence pendant si longtemps, et puis vint internet
Je n’avais vu que des campagne médiatique à l'étranger, des appels au votes et pas d'enquête
Mais la on ne faisait plus appel a la loi… non, on demandais la force…de mourrir à la gachette
D’où je viens on nous demandais d’agir comme des hommes et de détendre la bête
le gars a coté de moi, il criait,il riait de mes réflexion, me pointant, me criant que nous n'étions pas bête
Il pleurait qu’il fallait convaincre les hommes a être libre
Moi je le voyais plutôt comme un style, mais en fait il ma dit que c’était notre idée
Une idée, et dire que moi je croyais que c’était un style, quel idée!
Représente mon style, tu sait celui avec lequel je peut camoufler ma classe et mes rides
Selon le cash J’était un égoiste, parce que disait-il nul n’avait besoin de l’autre pour vivre
Mais dans un tel clash de société N,avions nous pas besoin de l'autre pour vivre
On me répétait : mon droit a la vie, a la sécurité et si dieux insiste, mais seulement si il existe une place a l’asile
moi je pensait plutôt a l’exile Mais le gars a coté avait désir; contraindre les hommes à vivre
le pouvoir était au bout de leur fusil et on finiras fils unique mais avec le gouvernement qu’on mérite
Moi le pouvoir je le voyais plutôt comme une guenille, mais en fait il m’ont dit que c’était notre maillot
Un maillot, et dire que moi je croyais que ce n’était qu’une guenille,
Donnez moi une guenille, mais pas celle qui quand elle est sale on ne la lave qu’avec les siens
mais en fait ils m’ont dis que c’était notre drapeau
Pour moi, il servait a mettre le désespoir dans un fourreau
Pour eux il était la couleur de l’espoir qui nous portera tout la haut
En fin de compte il était le hachoir que nous présenterons a notre bourreau
Un drapeau!!!
Et dire que moi je croyais que c’était un mouchoir,
Donnes moi Un mouchoir!
Tu sait ce tissus qu’on agitent quand un train ou un bateau part
Et puis au fond c’est le même truc un drapeau et un bateau qui part
Les deux désirent à voir un territoire. Tout Ca me rappelle le terroriste et la pirate
C'est drole!
Depuis le 11 septembre on a peur qu'on devienne terroriste et ainsi on nous gardait sous la démouestocratie.
Et puis avant, la petite ile de djerba était le refuge des pirates, et puis on nous plaĉa sous la démouestocratie.
Aussi faut me sentir, ce morceau de couleur était souillé de sang et de désespoir
Mais j’ai entendu dire que ces douleurs quand on les fait enflées elles font notre histoire
L’histoire la foule criait quelle nous avait été bouffé,
et que dans cet étendard reposait notre espoir
Moi je le voyais plutôt comme un kleenex,
mais en fait il m’ont dis que c’était note fanion
Un fanion, et dire que moi je croyais que c’était un kleenex, quel honte !
Donnes moi un kleenex!!!
Tu sais ceux qu’on a au enterrement pour se faire croire qu’on combat la peste
C’est donc ca la vie,
se battre contre des illusions, ce que je voit c’est des morts se battre en direct
Mort parce que sous silence pendant si longtemps, et puis vint internet
Je n’avais vu que des campagne médiatique à l'étranger, des appels au votes et pas d'enquête
Mais la on ne faisait plus appel a la loi… non, on demandais la force…de mourrir à la gachette
D’où je viens on nous demandais d’agir comme des hommes et de détendre la bête
le gars a coté de moi, il criait,il riait de mes réflexion, me pointant, me criant que nous n'étions pas bête
Il pleurait qu’il fallait convaincre les hommes a être libre
Moi je le voyais plutôt comme un style, mais en fait il ma dit que c’était notre idée
Une idée, et dire que moi je croyais que c’était un style, quel idée!
Représente mon style, tu sait celui avec lequel je peut camoufler ma classe et mes rides
Selon le cash J’était un égoiste, parce que disait-il nul n’avait besoin de l’autre pour vivre
Mais dans un tel clash de société N,avions nous pas besoin de l'autre pour vivre
On me répétait : mon droit a la vie, a la sécurité et si dieux insiste, mais seulement si il existe une place a l’asile
moi je pensait plutôt a l’exile Mais le gars a coté avait désir; contraindre les hommes à vivre
le pouvoir était au bout de leur fusil et on finiras fils unique mais avec le gouvernement qu’on mérite
Moi le pouvoir je le voyais plutôt comme une guenille, mais en fait il m’ont dit que c’était notre maillot
Un maillot, et dire que moi je croyais que ce n’était qu’une guenille,
Donnez moi une guenille, mais pas celle qui quand elle est sale on ne la lave qu’avec les siens
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Alexandre Skander Galand
18 novembre 2010
Poésie urbaine
Entends-tu cette poésie urbaine?
Cette jungle qui jongle
entre rêves et cauchemars,
entre millionaires et clochards,
entre lumières et Couche-Tard
Entends-tu ses mots qui tiquent?
Ses rythmes et picotements
en forme de tic-tac qui frappent
comme un marteau-piqueur dans le ciment,
c'est que cette poésie est crue,
et va direct au but,
comme une puck sur la palette du Rocket
Cette poésie urbaine
Traverse ses ruelles qui débouchent
sur des continents en temps virtuel,
respire ses parfums culturels
qui nous murmurent une ouverture d'esprit surhumaine,
sûr d'elle-même cette poésie
nous charme comme une silhouette de femme sur muralle,
mais derrière chaque gratte-ciel se cache un gratte-cent
et à cela j'entends ses maux et maux de têtes,
ses gens maudits qui brandissent leurs mains
tout en maudissant le monde dans lequel
ils se sont vu naître,
ses maux de ville
qui n'ont rien d'un vaudeville,
ses millionaires débiles
qui exploitent sa masse
à en laisser des marques indélébiles,
comme un graffiti qui défile
à cela j'entends ses mots créatifs
qui raisonnent comme une tonne de brique,
ses mots d'artifices qui descendent du ciel comme le Christ
et qui nous crispent en deux,
ses mots qui n'ont pas froid aux yeux,
ses artistes intenses qui dansent dans l'antre du ventre de la bête,
ses couleurs et ses éclats,
ses éclairs et ses coups de poing
qui frappent comme un point d'apostrophe
mais à cela j'entends ceux qu'on apostrophe,
j'entends ses maux en forme de claquement et de craquement de porte,
ces maux de mères en plein dedans le crack et qui craquent à la pression de se talonner à coups de talons hauts,
à coup de bouteilles brisées,
à coup de bouteilles à la mer,
sans compter ses maux de jeunes qui jeunent
recroquevillés sur eux-mêmes devant les parcomètres monstres de l'indifférence,
devant ses gens faisant semblant de ne pas reconnaître ses maux,
probablement trop aveuglés par les jeux de lumière,
ses mots illusoires
Cette poésie urbaine
À cela j'entends les mots Time Square,
des ''I'll make it here'' et partout,
ses mots de partouze, de veston cravate et de blouse,
et ses ballades de jazz,
ses mots d'oisiveté et son coeur d'ardoise,
ses éclipses qui n'arrêtent pas,
ses mots galaxie,
où l'on voyage d'hâvre en avenues en taxi,
cette jeunesse qui puise dans la Fontaine de Jouvence,
ses mots en louange,
en tour de pise et en carrefour à surprise,
ses carrefours giratoires,
ses carrefours migratoires,
ses carrefours qui roucoulent sans moratoire
Cette poésie urbaine
Et à cela j'entends ses maux d'empressement,
ses gens pressés et compressés dans le rouleau compresseur du temps,
j'entends ses maux en étoffe d'argent
qui étouffent ses gens,
à force de prendre des bouffées d'air louche,
ces maux qui callent et qui scalpent à en donner calvitie,
ses tempéraments qui s'usent à l'usure,
ses prises à la gorge d'usurier,
jusqu'à ce que ses maux s'oxydent,
dans cette part d'Occident,
dans cette part d'accident
Cette poésie urbaine
Qui rend mes pensées confuses,
celle qui me bascule sans cesse,
dans ses paradoxes et contradictions,
celle qui m'épuise à la longue
et m'essouffle en mental,
permettez-moi de me ressourcer en campagne
Cette jungle qui jongle
entre rêves et cauchemars,
entre millionaires et clochards,
entre lumières et Couche-Tard
Entends-tu ses mots qui tiquent?
Ses rythmes et picotements
en forme de tic-tac qui frappent
comme un marteau-piqueur dans le ciment,
c'est que cette poésie est crue,
et va direct au but,
comme une puck sur la palette du Rocket
Cette poésie urbaine
Traverse ses ruelles qui débouchent
sur des continents en temps virtuel,
respire ses parfums culturels
qui nous murmurent une ouverture d'esprit surhumaine,
sûr d'elle-même cette poésie
nous charme comme une silhouette de femme sur muralle,
mais derrière chaque gratte-ciel se cache un gratte-cent
et à cela j'entends ses maux et maux de têtes,
ses gens maudits qui brandissent leurs mains
tout en maudissant le monde dans lequel
ils se sont vu naître,
ses maux de ville
qui n'ont rien d'un vaudeville,
ses millionaires débiles
qui exploitent sa masse
à en laisser des marques indélébiles,
comme un graffiti qui défile
à cela j'entends ses mots créatifs
qui raisonnent comme une tonne de brique,
ses mots d'artifices qui descendent du ciel comme le Christ
et qui nous crispent en deux,
ses mots qui n'ont pas froid aux yeux,
ses artistes intenses qui dansent dans l'antre du ventre de la bête,
ses couleurs et ses éclats,
ses éclairs et ses coups de poing
qui frappent comme un point d'apostrophe
mais à cela j'entends ceux qu'on apostrophe,
j'entends ses maux en forme de claquement et de craquement de porte,
ces maux de mères en plein dedans le crack et qui craquent à la pression de se talonner à coups de talons hauts,
à coup de bouteilles brisées,
à coup de bouteilles à la mer,
sans compter ses maux de jeunes qui jeunent
recroquevillés sur eux-mêmes devant les parcomètres monstres de l'indifférence,
devant ses gens faisant semblant de ne pas reconnaître ses maux,
probablement trop aveuglés par les jeux de lumière,
ses mots illusoires
Cette poésie urbaine
À cela j'entends les mots Time Square,
des ''I'll make it here'' et partout,
ses mots de partouze, de veston cravate et de blouse,
et ses ballades de jazz,
ses mots d'oisiveté et son coeur d'ardoise,
ses éclipses qui n'arrêtent pas,
ses mots galaxie,
où l'on voyage d'hâvre en avenues en taxi,
cette jeunesse qui puise dans la Fontaine de Jouvence,
ses mots en louange,
en tour de pise et en carrefour à surprise,
ses carrefours giratoires,
ses carrefours migratoires,
ses carrefours qui roucoulent sans moratoire
Cette poésie urbaine
Et à cela j'entends ses maux d'empressement,
ses gens pressés et compressés dans le rouleau compresseur du temps,
j'entends ses maux en étoffe d'argent
qui étouffent ses gens,
à force de prendre des bouffées d'air louche,
ces maux qui callent et qui scalpent à en donner calvitie,
ses tempéraments qui s'usent à l'usure,
ses prises à la gorge d'usurier,
jusqu'à ce que ses maux s'oxydent,
dans cette part d'Occident,
dans cette part d'accident
Cette poésie urbaine
Qui rend mes pensées confuses,
celle qui me bascule sans cesse,
dans ses paradoxes et contradictions,
celle qui m'épuise à la longue
et m'essouffle en mental,
permettez-moi de me ressourcer en campagne
Étiquette:
David Dufour
11 novembre 2010
Ô grand sceptique
Ô grand sceptique,
Que connais-tu aux visages tristes?
si ce n'est qu'une caricature défaitiste,
ou de la vie d'un artiste?
si ce n'est que subventions faramineuses qui n'aboutissent qu'à un disque,
Que vois-tu dans la politique?
si ce n'est que cynisme ou qu'un déguisement cachant flagrant manque de civisme,
Que connais-tu au ciel?
si ce n'est que sa couleur,
toi qui n'a pu le braver puisque tu marche sans ailes,
Ô grand sceptique,
toi qui marche la tête pleine de doute,
pleine de vision double,
et de détournements d'esprit qui te mènent à la tour de la déroute,
Que connais-tu aux forces de l'ordre?
si ce n'est que désordre de cohorte de crosse,
ou de la corruption profondément ancrée chez les hommes,
Que connais-tu de la mort?
si ce n'est que cercueil et morgue,
toi qui marche à morphe,
cloué au sofa avec le cerveau qui marche à off,
Ô grand sceptique,
toi qui s'indigne aux complots,
qui branle le sceptre du Watergate,
derrière chaque financement de condo,
et qui compte au compte-goutte toute tromperie,
jusqu'à ce qu'une chutte de généralisation s'ensuive,
Ô grand sceptique,
que connais-tu de la lumière?
si ce n'est qu'aveuglement,
toi qui marche dans la pénombre
et qui se bronze en pleine nuit sous les néons,
Que connais-tu au rap?
si ce n'est que mascarade et ignorance,
toi qui n'as jamais eu la chance d'entendre discours éloquent d'un être marginal,
Que connais-tu aux rêves?
si ce n'est que brève période de sommeil,
toi qui n'a jamais tenté l'impossible
et qui nous livre un discours d'être rationnel qui nous endort,
toi qui brise des espoirs,
pour insuffler désespoir,
toi qui brise mirroir,
Ô grand sceptique,
que connais-tu à la guerre?
toi qui n'a jamais combattu,
toi qui n'a jamais perdu une once de chair,
toi qui n'a jamais perdu une once d'un être chair,
toi qui fulmine, qui fume et qui filme,
sans être acteur pour autant,
Que connais-tu de l'amour?
toi qui n'aime que sa cours,
toi qui n'aime qu'en retour,
toi qui n'aime qu'en Norbourg,
Ô grand sceptique,
que connais-tu aux églises?
toi qui n'a même pas foi,
toi qui se sauve de la vie avec effroi,
et qui croit fermement aux tempéraments froids
Ô grand sceptique
sors de ton âge puber,
de ton cycle hivernal de jugement sans fond et fondement,
et morfond-toi à la vie au lieu de la confondre
et de te faire complice à son effondrement,
Ô grand sceptique
ton doute t'handicap,
toi qui osculte à la loupe tronquée,
pour laquelle tu fais écho,
et qui doute, et qui doute, et qui doute...
Que connais-tu aux visages tristes?
si ce n'est qu'une caricature défaitiste,
ou de la vie d'un artiste?
si ce n'est que subventions faramineuses qui n'aboutissent qu'à un disque,
Que vois-tu dans la politique?
si ce n'est que cynisme ou qu'un déguisement cachant flagrant manque de civisme,
Que connais-tu au ciel?
si ce n'est que sa couleur,
toi qui n'a pu le braver puisque tu marche sans ailes,
Ô grand sceptique,
toi qui marche la tête pleine de doute,
pleine de vision double,
et de détournements d'esprit qui te mènent à la tour de la déroute,
Que connais-tu aux forces de l'ordre?
si ce n'est que désordre de cohorte de crosse,
ou de la corruption profondément ancrée chez les hommes,
Que connais-tu de la mort?
si ce n'est que cercueil et morgue,
toi qui marche à morphe,
cloué au sofa avec le cerveau qui marche à off,
Ô grand sceptique,
toi qui s'indigne aux complots,
qui branle le sceptre du Watergate,
derrière chaque financement de condo,
et qui compte au compte-goutte toute tromperie,
jusqu'à ce qu'une chutte de généralisation s'ensuive,
Ô grand sceptique,
que connais-tu de la lumière?
si ce n'est qu'aveuglement,
toi qui marche dans la pénombre
et qui se bronze en pleine nuit sous les néons,
Que connais-tu au rap?
si ce n'est que mascarade et ignorance,
toi qui n'as jamais eu la chance d'entendre discours éloquent d'un être marginal,
Que connais-tu aux rêves?
si ce n'est que brève période de sommeil,
toi qui n'a jamais tenté l'impossible
et qui nous livre un discours d'être rationnel qui nous endort,
toi qui brise des espoirs,
pour insuffler désespoir,
toi qui brise mirroir,
Ô grand sceptique,
que connais-tu à la guerre?
toi qui n'a jamais combattu,
toi qui n'a jamais perdu une once de chair,
toi qui n'a jamais perdu une once d'un être chair,
toi qui fulmine, qui fume et qui filme,
sans être acteur pour autant,
Que connais-tu de l'amour?
toi qui n'aime que sa cours,
toi qui n'aime qu'en retour,
toi qui n'aime qu'en Norbourg,
Ô grand sceptique,
que connais-tu aux églises?
toi qui n'a même pas foi,
toi qui se sauve de la vie avec effroi,
et qui croit fermement aux tempéraments froids
Ô grand sceptique
sors de ton âge puber,
de ton cycle hivernal de jugement sans fond et fondement,
et morfond-toi à la vie au lieu de la confondre
et de te faire complice à son effondrement,
Ô grand sceptique
ton doute t'handicap,
toi qui osculte à la loupe tronquée,
pour laquelle tu fais écho,
et qui doute, et qui doute, et qui doute...
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David Dufour
29 octobre 2010
Ce texte
Ce texte n'est pas une commandite d'une gomme à la menthe,
mais il est sûr de vous faire perdre l'haleine,
ce texte n'est pas approuvé par la reine et ne vient pas accompagné d'un sachet de lavande,
il ne vient pas dans vos céréales mais il est sûr de vous surprendre,
de vous donner une surcharge électrique plus forte que ce que votre bill d'hydro vous surcharge,
j'ai fais un texte qui t'appelle,
un texte qui t'interpelle,
un texte tellement exquis qu'on en enterrerait le cadavre exquis à la pelle,
ce texte te décroche la grande ours pour la déposer dans ton assiette,
ce texte te fais rêver en plein jour et fais ressusciter en toi l'espoir des derniers siècles,
ce texte ne vient pas d'un endossement ou d'un bailleur de fonds,
il vient d'une fissure qui a su faire pénétrer les rayons de mon imagination,
ce texte ne se trouve pas dans un rayon de magasin,
à côté des tondeuses à gazon,
à côté des souffleuses ou à côté des déchicteuses de chromosomes,
non, ce texte redore ton blason de couleur or,
jusqu'à ce que ton aura puisse désaveugler les gens ignares telle une aurore,
ce texte n'a pas été approuvé par le gouvernement provincial ou fédéral,
ou par la raquette de tennis de Federer,
il ne vient encore moins de la caisse libérale,
ou de la corruption viscérale de la gang à Charest,
peut-être que j'en charrie mais j'men charrue,
parce que ce texte vise le peuple comme une aiguille au coeur,
jusqu'à ce que l'arrêt cardiaque nous réunisse tous enfin entre frères et soeurs,
ce texte n'est pas issu d'un contrat,
il vient au contraire d'un combat,
qu'on l'on livre à tous les issues,
il se hisse aussi haut qu'un drapeau,
aussi haut que la suite de luxe au Ritz,
au risque de se faire plaquer sur la liste terroriste,
ce texte existe,
il n'est ni la machination d'un exorciste,
ou d'une multinationale à la quête de profits qui nous exorbitent tant,
ce texte n'est pas soutenu par des tanks ou par des tentes de l'Otan,
ou par un financement militaire même si vous trouvez que je milite tant,
même si vous trouvez que je mérite autant,
non, ce texte est pacifique et atlantique,
antartique et indien,
autochtone et urbain
authentique et rien de moins,
ce texte n'est pas le fruit d'une crocherie,
il est le fruit d'un rêve auquel on s'accroche comme le bras d'une femme auprès de sa saccoche,
ce texte n'a pas de sponsor,
ou bien tu l'aimes, ou bien tu t'endors,
ou bien tu reste, ou bien tu t'en vas,
ce texte n'est pas une étude de marché mais il marche la tête haute,
les épaules droites pour toucher les pôles du nord au sud,
ce texte n'est pas une ordure,
il est une semence qui pousse dans une craque de ciment,
il est le silence fertile qui éclabousse le sillage de nos tourments,
il est le sciage d'une drave qui nous permet de suivre le courant,
de le suivre jusqu'au St-Laurent,
au lieu de suivre la vague,
jusqu'à ce qu'on revienne à sa source,
ce texte semble mission impossible,
mais je ne le laisserai pas s'autodétruire,
je le garderai aussi longtemps que possible,
jsuqu'à ce que ses mots atteignent sa cible,
ce texte vient de nul part,
mais ce texte est ici pour rester
mais il est sûr de vous faire perdre l'haleine,
ce texte n'est pas approuvé par la reine et ne vient pas accompagné d'un sachet de lavande,
il ne vient pas dans vos céréales mais il est sûr de vous surprendre,
de vous donner une surcharge électrique plus forte que ce que votre bill d'hydro vous surcharge,
j'ai fais un texte qui t'appelle,
un texte qui t'interpelle,
un texte tellement exquis qu'on en enterrerait le cadavre exquis à la pelle,
ce texte te décroche la grande ours pour la déposer dans ton assiette,
ce texte te fais rêver en plein jour et fais ressusciter en toi l'espoir des derniers siècles,
ce texte ne vient pas d'un endossement ou d'un bailleur de fonds,
il vient d'une fissure qui a su faire pénétrer les rayons de mon imagination,
ce texte ne se trouve pas dans un rayon de magasin,
à côté des tondeuses à gazon,
à côté des souffleuses ou à côté des déchicteuses de chromosomes,
non, ce texte redore ton blason de couleur or,
jusqu'à ce que ton aura puisse désaveugler les gens ignares telle une aurore,
ce texte n'a pas été approuvé par le gouvernement provincial ou fédéral,
ou par la raquette de tennis de Federer,
il ne vient encore moins de la caisse libérale,
ou de la corruption viscérale de la gang à Charest,
peut-être que j'en charrie mais j'men charrue,
parce que ce texte vise le peuple comme une aiguille au coeur,
jusqu'à ce que l'arrêt cardiaque nous réunisse tous enfin entre frères et soeurs,
ce texte n'est pas issu d'un contrat,
il vient au contraire d'un combat,
qu'on l'on livre à tous les issues,
il se hisse aussi haut qu'un drapeau,
aussi haut que la suite de luxe au Ritz,
au risque de se faire plaquer sur la liste terroriste,
ce texte existe,
il n'est ni la machination d'un exorciste,
ou d'une multinationale à la quête de profits qui nous exorbitent tant,
ce texte n'est pas soutenu par des tanks ou par des tentes de l'Otan,
ou par un financement militaire même si vous trouvez que je milite tant,
même si vous trouvez que je mérite autant,
non, ce texte est pacifique et atlantique,
antartique et indien,
autochtone et urbain
authentique et rien de moins,
ce texte n'est pas le fruit d'une crocherie,
il est le fruit d'un rêve auquel on s'accroche comme le bras d'une femme auprès de sa saccoche,
ce texte n'a pas de sponsor,
ou bien tu l'aimes, ou bien tu t'endors,
ou bien tu reste, ou bien tu t'en vas,
ce texte n'est pas une étude de marché mais il marche la tête haute,
les épaules droites pour toucher les pôles du nord au sud,
ce texte n'est pas une ordure,
il est une semence qui pousse dans une craque de ciment,
il est le silence fertile qui éclabousse le sillage de nos tourments,
il est le sciage d'une drave qui nous permet de suivre le courant,
de le suivre jusqu'au St-Laurent,
au lieu de suivre la vague,
jusqu'à ce qu'on revienne à sa source,
ce texte semble mission impossible,
mais je ne le laisserai pas s'autodétruire,
je le garderai aussi longtemps que possible,
jsuqu'à ce que ses mots atteignent sa cible,
ce texte vient de nul part,
mais ce texte est ici pour rester
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David Dufour
8 octobre 2010
Place mon âme au bord du mur
Place mon âme au bord du mur,
vas-y pour voir, pour que je m'envole à un niveau plus que haut que ton arrogance, j'vais t'écarteler ces barbelés qui s'amusent à me marteler, j'vais partir en vappe,
avec ciel comme essence, j'vais devenir perle rare de Merle qui vole de ses propres ailes, j'vais devenir gigantesque, océanesque de son propre sel, on ne peut me sceller, m'encontenancer, m'endimancher ou m'empailler, non j'me transforme en Popeye ou en lait caillé,
Place mon âme au bord du mur,
vas-y place-là, essaye de m'aplatir comme un écran plasma, pis j'me faufile comme un fauve affâmé d'un repas fossile, j'deviens canine et molaire, j'deviens colère des dieux comme tonnerre et éclair font deux, j'deviens années 80 du mur de Berlin, j'deviens Berline, j'deviens pont pis hippontcondriaque, j'deviens samourai de Nippon, tant bien que tu m'emmurailles de Chine, chu trop bulldozer pour qu'on me place au bord du mur, bien trop brise-glace pis brise-brique, oubli-ça j'te casse comme Brice de Nice, so lâche ta bisbille, je t'envoi une bise, après de te faire ma prise de Lee, de Bruce ou de Jet, j'me jet avant que tu me jette à terre, chu bien trop contestataire, pour que tu me colles au mur, que tu m'en colles une, que tu m'affiches aux communes, que tu m'épingles au babillard, que tu me panel publicitaire, je sais pas si c'est héréditaire mon affaire, mais chu allergique aux murs comme soleil est allergique aux lunes, chu trop open pour être coincé comme sardine en cellule, je m'Hulk Hogan pour mon espace, je m'incroyable Hulk de liberté, je m'Huckleberry finn sur un radeau,
place mon âme au bord du mur,
vas-y essaye de resserer l'étau, c'est toute ma rage que tu viens de te mettre à dos, c'est tout un torrent qui risque de te mettre à l'eau, quand tu me considérais ruisseau, quand tu me plaçais des barrages, quand tu tentais de puiser dans ma source, chasse mon naturel, mais je reviens au galop,
place mon âme au bord du mur,
démoralise-moi autant que tu le veux, aussi puissant que tu puisses paraître, aussi géant que tu puisses apparaître, dresse ton mur de la honte, qui me sépare du reste du monde, crois-moi je lancerai la première fronde, j'affronterai ta première fonte, comme le firent le front commun en affront aux murs dressés par les patrons de Murdochvile,
Place mon âme au bord du mur,
C'est là que je prends du front, que j'perds la tronche, pis que mes racines prennent du tronc, en me plaçant dans un coin je tourne pas rond,
mais tu te trompe si tu pense que tes murs peuvent me corrompre, j'aime pas ta trompe et ta troupe, son arrogance et ses airs de César, son trou qui pète plus haut qu'un trou de Geyser, sa chaleur humaine aussi vide qu'un désert, ta légion m'a trop pris à la légère, mais par misère, tes repoussements je les gère, jusqu'à un certain point faut dire, jusqu'à ce que tu fautilles, jusqu'à ce ta basse estime de moi me brûle la rétine, jusqu'à ce que la goutte déborde du vase et que le vase éclate, viens que j'te taloche ta stature trop à droite de Goliath,
Place mon âme au bord du mur, et j'vise pour le talon d'Achille, la chirurgie à ta blessure sera difficile, pardonnez-moi cette violence, mais c'est que de l'auto-défense, c'est tout naturel, je fais que protéger la peau de ma peau, les os de mes os, les maux de mes mots, les eaux de Némo, c'est ma ruse face à ta méduse et je marche les poings serrés, prêt à frapper sur un capot,
Place mon âme au bord du mur,
et j'te jure mon ami, je beugle à la vie
vas-y pour voir, pour que je m'envole à un niveau plus que haut que ton arrogance, j'vais t'écarteler ces barbelés qui s'amusent à me marteler, j'vais partir en vappe,
avec ciel comme essence, j'vais devenir perle rare de Merle qui vole de ses propres ailes, j'vais devenir gigantesque, océanesque de son propre sel, on ne peut me sceller, m'encontenancer, m'endimancher ou m'empailler, non j'me transforme en Popeye ou en lait caillé,
Place mon âme au bord du mur,
vas-y place-là, essaye de m'aplatir comme un écran plasma, pis j'me faufile comme un fauve affâmé d'un repas fossile, j'deviens canine et molaire, j'deviens colère des dieux comme tonnerre et éclair font deux, j'deviens années 80 du mur de Berlin, j'deviens Berline, j'deviens pont pis hippontcondriaque, j'deviens samourai de Nippon, tant bien que tu m'emmurailles de Chine, chu trop bulldozer pour qu'on me place au bord du mur, bien trop brise-glace pis brise-brique, oubli-ça j'te casse comme Brice de Nice, so lâche ta bisbille, je t'envoi une bise, après de te faire ma prise de Lee, de Bruce ou de Jet, j'me jet avant que tu me jette à terre, chu bien trop contestataire, pour que tu me colles au mur, que tu m'en colles une, que tu m'affiches aux communes, que tu m'épingles au babillard, que tu me panel publicitaire, je sais pas si c'est héréditaire mon affaire, mais chu allergique aux murs comme soleil est allergique aux lunes, chu trop open pour être coincé comme sardine en cellule, je m'Hulk Hogan pour mon espace, je m'incroyable Hulk de liberté, je m'Huckleberry finn sur un radeau,
place mon âme au bord du mur,
vas-y essaye de resserer l'étau, c'est toute ma rage que tu viens de te mettre à dos, c'est tout un torrent qui risque de te mettre à l'eau, quand tu me considérais ruisseau, quand tu me plaçais des barrages, quand tu tentais de puiser dans ma source, chasse mon naturel, mais je reviens au galop,
place mon âme au bord du mur,
démoralise-moi autant que tu le veux, aussi puissant que tu puisses paraître, aussi géant que tu puisses apparaître, dresse ton mur de la honte, qui me sépare du reste du monde, crois-moi je lancerai la première fronde, j'affronterai ta première fonte, comme le firent le front commun en affront aux murs dressés par les patrons de Murdochvile,
Place mon âme au bord du mur,
C'est là que je prends du front, que j'perds la tronche, pis que mes racines prennent du tronc, en me plaçant dans un coin je tourne pas rond,
mais tu te trompe si tu pense que tes murs peuvent me corrompre, j'aime pas ta trompe et ta troupe, son arrogance et ses airs de César, son trou qui pète plus haut qu'un trou de Geyser, sa chaleur humaine aussi vide qu'un désert, ta légion m'a trop pris à la légère, mais par misère, tes repoussements je les gère, jusqu'à un certain point faut dire, jusqu'à ce que tu fautilles, jusqu'à ce ta basse estime de moi me brûle la rétine, jusqu'à ce que la goutte déborde du vase et que le vase éclate, viens que j'te taloche ta stature trop à droite de Goliath,
Place mon âme au bord du mur, et j'vise pour le talon d'Achille, la chirurgie à ta blessure sera difficile, pardonnez-moi cette violence, mais c'est que de l'auto-défense, c'est tout naturel, je fais que protéger la peau de ma peau, les os de mes os, les maux de mes mots, les eaux de Némo, c'est ma ruse face à ta méduse et je marche les poings serrés, prêt à frapper sur un capot,
Place mon âme au bord du mur,
et j'te jure mon ami, je beugle à la vie
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David Dufour
13 septembre 2010
Abandoned House
I saw myself live in a world without you
an entire life dreaming next to someone I'm not convinced would make me happier
And the minutes, and the hours of the grandfather clock were watching me move onward without ever looking back
Time does not shift backwards
but even if it did, I wouldn't change a thing
Life is precious in every memory, in each moment even when it hurts
And I saw you live a life without me
in a landscape of bone china, of silver plates and what have you
surrounded by thoughts pushing you towards that future
abandoning what you've turned into a wasteland -
all the things that made you who you are today
as if your existence only began when that misstep closed the door of your heart
I saw myself live without you
an entire life dreaming next to someone I'm not convinced would make me happier
And the minutes, and the hours of the grandfather clock were watching me move onward without ever looking back
Time does not shift backwards
but even if it did, I wouldn't change a thing
Life is precious in every memory, in each moment even when it hurts
And I saw you live a life without me
in a landscape of bone china, of silver plates and what have you
surrounded by thoughts pushing you towards that future
abandoning what you've turned into a wasteland -
all the things that made you who you are today
as if your existence only began when that misstep closed the door of your heart
I saw myself live without you
leaving behind but a strand of my hair somewhere on your bed
such small keepsake to help you breathe despite all this humidity
lately it's been pouring plenty
but a broken heart doesn’t bleed eternally -
just watch the rain
and when the sun comes out, the pain will burn away
such small keepsake to help you breathe despite all this humidity
lately it's been pouring plenty
but a broken heart doesn’t bleed eternally -
just watch the rain
and when the sun comes out, the pain will burn away
for you are better by yourself than with me.
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Suzi Medeiros
17 août 2010
Boulevard Gréber
Véhicules en rogne face au smog du pare-brise,
qui voyagent tel l'oxygène des globules rouges,
déchets aplatis blessant le trottoir asséché,
qui font la honte de cette ancienne forêt déracinée,
magasins ordonnancés de manière chaotique,
qui blessent l'oeil nu d'un flux de superflu,
sentiments calcinés par le vide du post-modernisme,
qui font la file au salon de bronzage des gens pâles,
anarchie architecturale digne d'un Numérobis,
où l'horizon s'écroule tel un château de carte,
mégots de cigarettes éparpillés au sol,
au fond d'une fontaine qui ne fonctionne plus,
pawn-shop érigé tel une pyramide en Égypte,
qui maintient son nombre d'adeptes au gré des saisons,
aberration de notre héritage nord-américain,
qui pullule sous le joug de nos actionnaires,
mur arpentant l'entrée d'un quartier délâbré,
délavé de toute fièrté si ce n'est que pour son Mcdo,
mal-bouffe et odeurs de pneus en criss,
qui voguent dans l'air tout près d'un bar qui dégage le vice
et face à triste spectacle apocalyptique,
j'attends l'autobus en terre algonquine,
me demandant quel fut notre apport en cette terre,
violée par des géants aux mains d'argent
qui voyagent tel l'oxygène des globules rouges,
déchets aplatis blessant le trottoir asséché,
qui font la honte de cette ancienne forêt déracinée,
magasins ordonnancés de manière chaotique,
qui blessent l'oeil nu d'un flux de superflu,
sentiments calcinés par le vide du post-modernisme,
qui font la file au salon de bronzage des gens pâles,
anarchie architecturale digne d'un Numérobis,
où l'horizon s'écroule tel un château de carte,
mégots de cigarettes éparpillés au sol,
au fond d'une fontaine qui ne fonctionne plus,
pawn-shop érigé tel une pyramide en Égypte,
qui maintient son nombre d'adeptes au gré des saisons,
aberration de notre héritage nord-américain,
qui pullule sous le joug de nos actionnaires,
mur arpentant l'entrée d'un quartier délâbré,
délavé de toute fièrté si ce n'est que pour son Mcdo,
mal-bouffe et odeurs de pneus en criss,
qui voguent dans l'air tout près d'un bar qui dégage le vice
et face à triste spectacle apocalyptique,
j'attends l'autobus en terre algonquine,
me demandant quel fut notre apport en cette terre,
violée par des géants aux mains d'argent
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David Dufour
2 août 2010
Douce décadence
J’ai dégringolé en larmes à force de n’avoir que toi comme lumière
Je me tiens forte devant ce récepteur sans oser le décrocher
Je garde un œil sur toi tel un phare sur la mer
Pendant que je dialogue en silence pour te dire combien tu me manques
Je me tiens forte devant ce récepteur sans oser le décrocher
Je garde un œil sur toi tel un phare sur la mer
Pendant que je dialogue en silence pour te dire combien tu me manques
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Suzi Medeiros
14 juillet 2010
Témoignage d'un mineur
J’avais besoin d’une job plus payante que le reste,
Fait que j’ai décidé de prendre mes affaires pour l’ouest,
J’me suis dit qu’une mine c’est aussi bon qu’un building qui illumine,
Que là où que l’or pousse,
Les gens doivent avoir un sourire plus grand pis plus rare que toute,
Fait que j’ai fait les files d’attente matinales comme tout bon mineur
Pis j’ai mis en marche ma machine à creuser,
Là où le soleil est à 10 000 de pouvoir m’aveugler,
J’suis devenu noir de boulot,
À force d’accumuler la poussière de la roche dans les pores de ma peau,
Mais j’me suis dit qu’il fallait que j’creuse pour le lingot,
Que j’creuse pour l’Impôt,
Pis que j’creuse sachant que mon quart de shift allait finir bientôt,
La sueur au front, le parton au cul,
J’ai fait ma job comme tout bon yâble,
En remontant pis en redescendant de l’enfer en remonte-pente,
J’avais jamais touché à de l’or auparavant,
J’avais juste vu l’or des films pis des vitrines,
L’or des lampadaires pis des néons,
Pis l’or dans les cous des Pharaons,
J’avais hâte de voir la binette de ma première pépite,
J’me suis dit que ça allait être l’extase comme des St-Joseph qui t’excitent,
Que mes pupilles allaient se dilater d’électrochoc pis d’émotions fortes,
C’est seulement là que la dynamite m’a frappé,
Quand après une semaine de peine pis de misère,
Chu enfin tombé en plein dessus,
Seulement…ça m’a laissé aigre et déçu,
Ça l’avait rien de ce qu’on voit dans les vues,
C’était de l’or nu, de l’or mou, de l’or caoutchouc,
C’était de l’or tofu,
De l’or sans éclat de bijou,
C’était fade pis sans goût,
C’était même pas jaune à vrai dire,
C’était de l’or guédille pis guénille,
C’était de l’or sal, c’était l’or qui avait le goût de se contredire,
C’était une béquille de déception,
C’était aucunement l’or des rois mages
ou des centres d’achat,
C’était de l’or bouilli-pour-les-chats,
J’suis retourné chez moi tête basse,
Pis j’ai pris mon gars dans mes bras,
Pis c’est là que le coup d’éclat est venu me frapper comme un coup d’État,
C’est là que j’ai réalisé que dans l’fond,
L’or ça pousse pas dans les profondeurs souterraines,
Mais bien dans les profondeurs des cœurs,
Que l’or c’est la richesse intérieure qu’on porte au quotidien,
Que c’est l’extra de raisin de mon verre de vin,
Que l’or c’est danser dans la tempête,
Que l’or c’est sensé me donner le goût de m’élancer dans mes pensées,
Que l’or c’est mes proches qui me patch ma solitude,
Que l’or c’est la neige de novembre qui me rafraichit l’esprit,
Que c’est la brise de liberté qui me permet de voler en pleine nuit,
Que l’or c’est l’intrigue d’une vie,
Que j’découvre sur le fil doré d’une passion,
Que l’or c’est sortir d’isolation,
Que l’or c’est un métal qui brûle en dedans de nous-mêmes,
Loin des millionnaires enivrés,
Que l’or c’est pur pis c’est vrai,
Parce l’or ça se voit à travers de mes traits,
J’ai dû creuser pour le voir,
Creuser pour le croire,
Creuser sans boussole,
Creuser à travers un grand tunnel noir jusqu’à perdre le nord,
Mais creuser pour pas tomber,
Creuser dans le fleuve des épreuves,
Creuser jusqu’à preuve du contraire,
Creuser jusqu’à ma moelle épinière,
Creuser dans ruine, creuser dans frime,
Creuser jusqu’en Chine, mauzus que j’ai creusé en crime
Creuser jusqu'à perdre le bord, pis creuser sans mirador,
Mais bon dieu que je sais maintenant,
Que c’est en creusant qu’on réalise
Que tout ce qui brille n’est pas d’or
Fait que j’ai décidé de prendre mes affaires pour l’ouest,
J’me suis dit qu’une mine c’est aussi bon qu’un building qui illumine,
Que là où que l’or pousse,
Les gens doivent avoir un sourire plus grand pis plus rare que toute,
Fait que j’ai fait les files d’attente matinales comme tout bon mineur
Pis j’ai mis en marche ma machine à creuser,
Là où le soleil est à 10 000 de pouvoir m’aveugler,
J’suis devenu noir de boulot,
À force d’accumuler la poussière de la roche dans les pores de ma peau,
Mais j’me suis dit qu’il fallait que j’creuse pour le lingot,
Que j’creuse pour l’Impôt,
Pis que j’creuse sachant que mon quart de shift allait finir bientôt,
La sueur au front, le parton au cul,
J’ai fait ma job comme tout bon yâble,
En remontant pis en redescendant de l’enfer en remonte-pente,
J’avais jamais touché à de l’or auparavant,
J’avais juste vu l’or des films pis des vitrines,
L’or des lampadaires pis des néons,
Pis l’or dans les cous des Pharaons,
J’avais hâte de voir la binette de ma première pépite,
J’me suis dit que ça allait être l’extase comme des St-Joseph qui t’excitent,
Que mes pupilles allaient se dilater d’électrochoc pis d’émotions fortes,
C’est seulement là que la dynamite m’a frappé,
Quand après une semaine de peine pis de misère,
Chu enfin tombé en plein dessus,
Seulement…ça m’a laissé aigre et déçu,
Ça l’avait rien de ce qu’on voit dans les vues,
C’était de l’or nu, de l’or mou, de l’or caoutchouc,
C’était de l’or tofu,
De l’or sans éclat de bijou,
C’était fade pis sans goût,
C’était même pas jaune à vrai dire,
C’était de l’or guédille pis guénille,
C’était de l’or sal, c’était l’or qui avait le goût de se contredire,
C’était une béquille de déception,
C’était aucunement l’or des rois mages
ou des centres d’achat,
C’était de l’or bouilli-pour-les-chats,
J’suis retourné chez moi tête basse,
Pis j’ai pris mon gars dans mes bras,
Pis c’est là que le coup d’éclat est venu me frapper comme un coup d’État,
C’est là que j’ai réalisé que dans l’fond,
L’or ça pousse pas dans les profondeurs souterraines,
Mais bien dans les profondeurs des cœurs,
Que l’or c’est la richesse intérieure qu’on porte au quotidien,
Que c’est l’extra de raisin de mon verre de vin,
Que l’or c’est danser dans la tempête,
Que l’or c’est sensé me donner le goût de m’élancer dans mes pensées,
Que l’or c’est mes proches qui me patch ma solitude,
Que l’or c’est la neige de novembre qui me rafraichit l’esprit,
Que c’est la brise de liberté qui me permet de voler en pleine nuit,
Que l’or c’est l’intrigue d’une vie,
Que j’découvre sur le fil doré d’une passion,
Que l’or c’est sortir d’isolation,
Que l’or c’est un métal qui brûle en dedans de nous-mêmes,
Loin des millionnaires enivrés,
Que l’or c’est pur pis c’est vrai,
Parce l’or ça se voit à travers de mes traits,
J’ai dû creuser pour le voir,
Creuser pour le croire,
Creuser sans boussole,
Creuser à travers un grand tunnel noir jusqu’à perdre le nord,
Mais creuser pour pas tomber,
Creuser dans le fleuve des épreuves,
Creuser jusqu’à preuve du contraire,
Creuser jusqu’à ma moelle épinière,
Creuser dans ruine, creuser dans frime,
Creuser jusqu’en Chine, mauzus que j’ai creusé en crime
Creuser jusqu'à perdre le bord, pis creuser sans mirador,
Mais bon dieu que je sais maintenant,
Que c’est en creusant qu’on réalise
Que tout ce qui brille n’est pas d’or
Étiquette:
David Dufour
7 juillet 2010
Maxime sur les trous
Que ton trou soit étroit ou que ton trou soit flexible, ton trou ne sera jamais aussi pire que le trou du Golfe du Mexique
Étiquette:
David Dufour
5 juillet 2010
Maxime sur la création
Celui qui pond des textes trop profonds s'enfonce et creuse sa propre tombe. Il devient alors difficile de croire qu'il a les deux pieds sur terre. La simplicité, tant qu'à elle, est bien plus belle, car elle est facilement distinguable sur un fil d'horizon.
Étiquette:
David Dufour
1 juin 2010
Bureaucrasse
Glissez un 25 sous monnayable dans le parcomètre ouest du stationnement,
prenez la porte en métal bleu du bâtiment contingenté,
faites allusion à l'ascenseur mais prenez l'escalier du vertige,
arrivez en tenue formellement déguisée de prestige,
cherchez pour la salle des parvenus sur le plancher des BS,
adressez-vous au Comissaire dévêtu du comptoir des moins crosseurs,
gardez votre accent dans votre poche,
cachez vos lunettes, loupe et lampe de poche,
sortez votre plus bel air de moche,
le plus chrômé possible,
et demandez pour le formulaire identitaire,
ne remplissez pas la section allégeances,
ou celles des opinions des opiniâtres,
videz votre encre sur toutes les cases,
sur vous même s'il le faut,
videz vous de vous-même,
jusqu'à vous nier,
''portez-vous un soutien gorge ou non?''
donnez votre nom, nom de famille, prénom et surnom,
donnez votre sur-nombre,
donnez votre précédent sexuel,
votre maladresse ainsi que votre adresse compostable,
donnez votre langue aux chats,
si vous n'avez pas idée,
remplissez la partie B de la section des mesures,
remplissez dans une démesure totale,
afin que vous soyez éligible aux petites granules,
selon les critéres B et C des petites crapules,
tentez de répondre le plus bidule possible,
le plus bidon d'essence si nécessaire,
acceptez d'infester votre domicile d'homicide à la question C,
pour avoir la dernière gamme de silicone mentionnée ci-haut au point G,
surtout évitez de regarder le Commissaire dans les yeux,
remerciez-le la tête baissée d'un angle approximatif de 45 degrés,
donnez votre âge même si vous souffrez d'amnésie ambigue,
au pire inventez un chiffre qui vous vient en tête,
la date d'aujourd'hui par exemple,
mentionnez votre profession par le style de votre uniforme,
dans la conformité de vos disproportions,
apposez votre signature la plus risible et illisible possible,
afin que vous soyez admissible pour votre carte,
démoattez vos mains de toute sueur,
lorsque vous remetterez finalement le formulaire bien rempli au Commissaire en mains propres,
donnez-lui avec votre main droite (personne n'aime les gauchers),
lavez-vous en les mains de Purell,
sans en être trop enthousiaste,
en partageant votre air moche le plus agréable,
mais soyez reconnaissant et irreconnaissable,
sans croiser le regard du Commissaire,
sans lui donner trop de misère,
remettez votre visière crasseuses aux objets perdus,
et sortez du bâtiment contingenté malgré vous,
par la porte de métal bleu,
en laissant tout aux oubliettes
Retournez dans votre vie quotidienne,
pour faire vos emplettes,
vous devriez recevoir votre carte d'amnésie permanente par la poste d'ici deux semaines,
ce qui vous permettra de dysfonctionner comme tout citoyen normal,
d'ici là évitez de vous rappeler de quoi que ce soit,
cela ne pourrait que nuire aux procédures et vous donner des ennuis
prenez la porte en métal bleu du bâtiment contingenté,
faites allusion à l'ascenseur mais prenez l'escalier du vertige,
arrivez en tenue formellement déguisée de prestige,
cherchez pour la salle des parvenus sur le plancher des BS,
adressez-vous au Comissaire dévêtu du comptoir des moins crosseurs,
gardez votre accent dans votre poche,
cachez vos lunettes, loupe et lampe de poche,
sortez votre plus bel air de moche,
le plus chrômé possible,
et demandez pour le formulaire identitaire,
ne remplissez pas la section allégeances,
ou celles des opinions des opiniâtres,
videz votre encre sur toutes les cases,
sur vous même s'il le faut,
videz vous de vous-même,
jusqu'à vous nier,
''portez-vous un soutien gorge ou non?''
donnez votre nom, nom de famille, prénom et surnom,
donnez votre sur-nombre,
donnez votre précédent sexuel,
votre maladresse ainsi que votre adresse compostable,
donnez votre langue aux chats,
si vous n'avez pas idée,
remplissez la partie B de la section des mesures,
remplissez dans une démesure totale,
afin que vous soyez éligible aux petites granules,
selon les critéres B et C des petites crapules,
tentez de répondre le plus bidule possible,
le plus bidon d'essence si nécessaire,
acceptez d'infester votre domicile d'homicide à la question C,
pour avoir la dernière gamme de silicone mentionnée ci-haut au point G,
surtout évitez de regarder le Commissaire dans les yeux,
remerciez-le la tête baissée d'un angle approximatif de 45 degrés,
donnez votre âge même si vous souffrez d'amnésie ambigue,
au pire inventez un chiffre qui vous vient en tête,
la date d'aujourd'hui par exemple,
mentionnez votre profession par le style de votre uniforme,
dans la conformité de vos disproportions,
apposez votre signature la plus risible et illisible possible,
afin que vous soyez admissible pour votre carte,
démoattez vos mains de toute sueur,
lorsque vous remetterez finalement le formulaire bien rempli au Commissaire en mains propres,
donnez-lui avec votre main droite (personne n'aime les gauchers),
lavez-vous en les mains de Purell,
sans en être trop enthousiaste,
en partageant votre air moche le plus agréable,
mais soyez reconnaissant et irreconnaissable,
sans croiser le regard du Commissaire,
sans lui donner trop de misère,
remettez votre visière crasseuses aux objets perdus,
et sortez du bâtiment contingenté malgré vous,
par la porte de métal bleu,
en laissant tout aux oubliettes
Retournez dans votre vie quotidienne,
pour faire vos emplettes,
vous devriez recevoir votre carte d'amnésie permanente par la poste d'ici deux semaines,
ce qui vous permettra de dysfonctionner comme tout citoyen normal,
d'ici là évitez de vous rappeler de quoi que ce soit,
cela ne pourrait que nuire aux procédures et vous donner des ennuis
Étiquette:
David Dufour
29 mai 2010
"Inch Aphrodite" - post scriptum ... 3 ans avant que l'amour ne meurt-
Combien de belles histoires viendront me conforter
Peut être les mêmes qu ‘on ma raconter avec un ton forcé
Dorloté par des poèmes qui parle mal des cœurs qui tombe séchés
Mon père ma évité la vérité derrière les contes de fée
De mes premiers jours en passant par mon premier baiser
Jusqu'à ma mort jamais je n’oublierais l’amor biaisé
Même à jamais blessé la haine ne m’auras que lorsqu’il ni auras plus d’amour
La paix ne mourras que lorqu’il n’y auras plus de glamour
Mes rêves, mes ambitions toute tombés dans l’ocean
Les vagues de mes sécrétions ont valsé jusqu'a ma bouche beante
Mes mots les plus doux versé dans le néant
Né en 81 j’ai pris un sacré coup a 25 ans
Mais hélas pour le désespoir,
Après avoir couché pendant 45 jours avec la reine de mes cauchemars
J'ai embrassé mes dragons et brassé mon donjon
pour pouvoir donner la main a cette star qui ma fermé les yeux pour mieux voir
Mais Il ma fallu gravir les montagnes sans cane ni champagne
Jusqu'au sommet! Combattre bagne et hargne qui me sommait
Dans ce pèlerinage vers la raison du voyage
j’ai retrouvé la vue quand une pirate m’a soufflé au visage
Après paris j’avais sillonné sur toute les plages
De Bari,Santorini a Catania j’ai pas pleuré
Puis j’ai finit par payer le prix de ma rage
Pour enfin dire guarda che luna, guarda che mare
Mon cœur et ses pulsions ont pris le pas sur les dépressions de l’ame
A toutes les prisons de mes passions pour ne pas que fleur fane
J'ai versé des larmes sur le béton qui l’étouffait comme une flamme
Affable à l’idée qu’un jour je retrouverais une femme
Avez vous remarquez que lorsqu’une flèche est craqué
son vol éreinté ne fait pas plus de 20 pied
Avant de s’écraser au pied de celle qu'on a tant épié
Figé au sol comme excalibur et son épée
Pour avoir le bon calibre jai pris mon pieux et jai sculpté
mais avant de vernir j'ai fait de mon mieux pour écrire sur le papier sablé
Jusqu'a en écorché mes souvenirs! Jai donc du ressortir mes pinceaux
Quitte a fondre dans la gouache de mes plus belles fotos
Puis cenue d’un brasier qui tirait au rouge une lueur se fie rebelle
Elle alluma ma mensure d’une étincelle
Cette fille si belle qui ma donné en cachette une coccinelle
Ma bonne étoile, peut être était ce elle
Pour tout les rêveurs insomniaque de ne plus trouver ou songer
D'une nuit qui rend paranoïaque puis nous accuse de ne rien éponger
Eros étoupe nos proses qui s'essouffle a force de lâcher leurs souffles
Pour n'en retirer que du souffre qui encore nous étouffe
Hathor des fois tu me plait, Parfois je te crache
Mais souvent je suis niais,Puis qu'au fond je le sais, Qu’on s'embrasse
Mais n'attend pas l'apocalypse pour essuyer tous les dommages
Fait au sceptique de tes éclipses, reste plutôt légendaire comme les rois mages
Peut être les mêmes qu ‘on ma raconter avec un ton forcé
Dorloté par des poèmes qui parle mal des cœurs qui tombe séchés
Mon père ma évité la vérité derrière les contes de fée
De mes premiers jours en passant par mon premier baiser
Jusqu'à ma mort jamais je n’oublierais l’amor biaisé
Même à jamais blessé la haine ne m’auras que lorsqu’il ni auras plus d’amour
La paix ne mourras que lorqu’il n’y auras plus de glamour
Mes rêves, mes ambitions toute tombés dans l’ocean
Les vagues de mes sécrétions ont valsé jusqu'a ma bouche beante
Mes mots les plus doux versé dans le néant
Né en 81 j’ai pris un sacré coup a 25 ans
Mais hélas pour le désespoir,
Après avoir couché pendant 45 jours avec la reine de mes cauchemars
J'ai embrassé mes dragons et brassé mon donjon
pour pouvoir donner la main a cette star qui ma fermé les yeux pour mieux voir
Mais Il ma fallu gravir les montagnes sans cane ni champagne
Jusqu'au sommet! Combattre bagne et hargne qui me sommait
Dans ce pèlerinage vers la raison du voyage
j’ai retrouvé la vue quand une pirate m’a soufflé au visage
Après paris j’avais sillonné sur toute les plages
De Bari,Santorini a Catania j’ai pas pleuré
Puis j’ai finit par payer le prix de ma rage
Pour enfin dire guarda che luna, guarda che mare
Mon cœur et ses pulsions ont pris le pas sur les dépressions de l’ame
A toutes les prisons de mes passions pour ne pas que fleur fane
J'ai versé des larmes sur le béton qui l’étouffait comme une flamme
Affable à l’idée qu’un jour je retrouverais une femme
Avez vous remarquez que lorsqu’une flèche est craqué
son vol éreinté ne fait pas plus de 20 pied
Avant de s’écraser au pied de celle qu'on a tant épié
Figé au sol comme excalibur et son épée
Pour avoir le bon calibre jai pris mon pieux et jai sculpté
mais avant de vernir j'ai fait de mon mieux pour écrire sur le papier sablé
Jusqu'a en écorché mes souvenirs! Jai donc du ressortir mes pinceaux
Quitte a fondre dans la gouache de mes plus belles fotos
Puis cenue d’un brasier qui tirait au rouge une lueur se fie rebelle
Elle alluma ma mensure d’une étincelle
Cette fille si belle qui ma donné en cachette une coccinelle
Ma bonne étoile, peut être était ce elle
Pour tout les rêveurs insomniaque de ne plus trouver ou songer
D'une nuit qui rend paranoïaque puis nous accuse de ne rien éponger
Eros étoupe nos proses qui s'essouffle a force de lâcher leurs souffles
Pour n'en retirer que du souffre qui encore nous étouffe
Hathor des fois tu me plait, Parfois je te crache
Mais souvent je suis niais,Puis qu'au fond je le sais, Qu’on s'embrasse
Mais n'attend pas l'apocalypse pour essuyer tous les dommages
Fait au sceptique de tes éclipses, reste plutôt légendaire comme les rois mages
Étiquette:
Alexandre Skander Galand
22 mai 2010
L'amour est mort
Sur le perron de l’histoire, ne dis –ton pas
Que cupidon est aussi mort que dieux
Finalement, les deux n’ont-ils pas l’espoir au trépas
Puis, au fond celui qu’on a tué, n’est ce pas l’amoureux
Mon adorée, ma plaque dorée, ma dulcinée
Je te porte dans ma chorée, le cœur chloré et troué
Mais l’on a bien vu que lorsque l’un est heureux, l’autre souffre
Et la suite, nous a porté au gouffre
A force de confondre le bonheur et le plaisir
L’envie devient le rire de tous les mal- heureux
La misère attend son ère et puis se remet à sourire
Vu que l’on a fait plus que survivre, on devient peureux
Mon bel amour, mon cher amour, ma calcinée
Ce jeu nous a engouffré, et tu le sais
Et qui que soit la souris ou le chat
Nous tombâmes dans l’appât du gain, de nid nous sommes devenu des proies
Chaque seconde compte et la minute prend sa place
Au nouvel an on se rend compte, que nos vœux se remplace
Ce n’est pas qu’on est devenue trop vieux pour croire
C’est plutôt que nos résolutions nous ont laissé choir
Mon merveilleux caprice, ma chère lubie, ma victime
Nous somme tous deux martyrs
Défendable est notre crime, mais ni dieu ni la justice
Ne savent, que nous ne somme ni responsable ni libre
Le vrai désir est une affaire de plus d’une heure
La douleur de l'autre attend son laps et puis se met à écrire
Qu’on a fait que fuir ce à quoi il fallait donner le cœur
Comme un soldat qui se bat, et puis qui tombe dans le fou rire
Ma claire lune, ma douce dune, mon insomnie
Mes cauchemards equivalent ton absence
Et, voila pourquoi je vie la nuit
La lumière est la table qui fait ombre à ta présence
Un douloureux divorce que de désarmer la bombe à retardement
Décharner de sa force, de ses années, de sa tombe, du temps
L’homme est prêt à embrasser ses faiblesses et sa tristesse
Mais la vie est une étrange et éphémère caresse
Ma tendre guerrière, ma chère rupture, mon impossible retrouvaille
J’ai saisie le tonnerre, Vénus autant qu’Aphrodite se font vielle
Ainsi, on ne s’exprime plus en locution latine, mais à post mortem
Et pour ce, sur chaque passion je pose lyrics et chrysanthèmes
Que cupidon est aussi mort que dieux
Finalement, les deux n’ont-ils pas l’espoir au trépas
Puis, au fond celui qu’on a tué, n’est ce pas l’amoureux
Mon adorée, ma plaque dorée, ma dulcinée
Je te porte dans ma chorée, le cœur chloré et troué
Mais l’on a bien vu que lorsque l’un est heureux, l’autre souffre
Et la suite, nous a porté au gouffre
A force de confondre le bonheur et le plaisir
L’envie devient le rire de tous les mal- heureux
La misère attend son ère et puis se remet à sourire
Vu que l’on a fait plus que survivre, on devient peureux
Mon bel amour, mon cher amour, ma calcinée
Ce jeu nous a engouffré, et tu le sais
Et qui que soit la souris ou le chat
Nous tombâmes dans l’appât du gain, de nid nous sommes devenu des proies
Chaque seconde compte et la minute prend sa place
Au nouvel an on se rend compte, que nos vœux se remplace
Ce n’est pas qu’on est devenue trop vieux pour croire
C’est plutôt que nos résolutions nous ont laissé choir
Mon merveilleux caprice, ma chère lubie, ma victime
Nous somme tous deux martyrs
Défendable est notre crime, mais ni dieu ni la justice
Ne savent, que nous ne somme ni responsable ni libre
Le vrai désir est une affaire de plus d’une heure
La douleur de l'autre attend son laps et puis se met à écrire
Qu’on a fait que fuir ce à quoi il fallait donner le cœur
Comme un soldat qui se bat, et puis qui tombe dans le fou rire
Ma claire lune, ma douce dune, mon insomnie
Mes cauchemards equivalent ton absence
Et, voila pourquoi je vie la nuit
La lumière est la table qui fait ombre à ta présence
Un douloureux divorce que de désarmer la bombe à retardement
Décharner de sa force, de ses années, de sa tombe, du temps
L’homme est prêt à embrasser ses faiblesses et sa tristesse
Mais la vie est une étrange et éphémère caresse
Ma tendre guerrière, ma chère rupture, mon impossible retrouvaille
J’ai saisie le tonnerre, Vénus autant qu’Aphrodite se font vielle
Ainsi, on ne s’exprime plus en locution latine, mais à post mortem
Et pour ce, sur chaque passion je pose lyrics et chrysanthèmes
Étiquette:
Alexandre Skander Galand
29 avril 2010
Te sens-tu libre de l'autre côté?
Dans le fond de tes yeux, je sais que tu veux pleurer
T’en a marre de l’entendre se plaindre
Pis de te plaindre
De trouver n’importe quoi pour te faire craquer
De pousser tes limites jusqu’à te pousser en bas de ta chaise
Pourtant même si ce n’est pas haut, t’as l’impression de tomber du ciel,
d’atterrir sur du béton et de t'fendre le crâne en deux
Ça fait plus mal que ta dernière chute en bas des marches
quand t’as fini la jambe dans le plâtre pis le beurre dans les yeux
Dans le fond de ton ventre, je sais que tu te sens serrée
Ça t’fait souffrir de voir les autres qui peuvent s’aimer
Faire des enfants comme t’as toujours rêvé
et quand ça va pas, d’avoir le droit de carrément se divorcer
Alors que toi tu restes dans ton trou parce que t’as peur
Tu frissonnes au son de sa voix qui parle trop haut
et de ses menaces qui résonnent jusque dans tes os
Dans le fond de ton cœur, je sais que ça te fait mal
T’as l’impression qu’un jour le battement va simplement cesser
Pour toutes les fois où tu sursautes quand son visage et à ton nez
si proche que tu sens sa sale haleine de cigarettes
et puis sa bave te cracher dessus comme si de loin ça rentre pas bien
comme si tes oreilles n’absorbent plus rien
Mais chaque mot tu les avales tout comme boire un verre d’acide,
de l’extérieur on n’y voit rien, mais en dedans ça brûle en chien
Dans le fond de ta voix, je sais que tu veux crier
Appeler à l’aide pour que quelqu’un te tende la main
Mais personne t’as appris à parler fort
Alors tu te tais, c’est le calme complet
Même le silence se fragmente dans ta tête
Et puis y’a les jours où tu voudrais voir ton âme s’envoler
Tu te sens petite comme une fourmi sous un ciel qui pleure des larmes
Mais des larmes t’en a plus tellement tu t’es vidée
Dans le fond de ton âme, je sais que tu pris Dieu
Pour qu’un jour le mal décolle
Et tu t’en veux de souhaiter sa mort
mais t’étouffe entre ces quatres murs
c'était un piège qu' il a construit pour t'enfermer, te dégrader et t'humilier
Tu voudrais fuir mais ce serait un peu comme choisir de mourir.
Dans le fond de moi-même, j'aimerais te sauver
T’en a marre de l’entendre se plaindre
Pis de te plaindre
De trouver n’importe quoi pour te faire craquer
De pousser tes limites jusqu’à te pousser en bas de ta chaise
Pourtant même si ce n’est pas haut, t’as l’impression de tomber du ciel,
d’atterrir sur du béton et de t'fendre le crâne en deux
Ça fait plus mal que ta dernière chute en bas des marches
quand t’as fini la jambe dans le plâtre pis le beurre dans les yeux
Dans le fond de ton ventre, je sais que tu te sens serrée
Ça t’fait souffrir de voir les autres qui peuvent s’aimer
Faire des enfants comme t’as toujours rêvé
et quand ça va pas, d’avoir le droit de carrément se divorcer
Alors que toi tu restes dans ton trou parce que t’as peur
Tu frissonnes au son de sa voix qui parle trop haut
et de ses menaces qui résonnent jusque dans tes os
Dans le fond de ton cœur, je sais que ça te fait mal
T’as l’impression qu’un jour le battement va simplement cesser
Pour toutes les fois où tu sursautes quand son visage et à ton nez
si proche que tu sens sa sale haleine de cigarettes
et puis sa bave te cracher dessus comme si de loin ça rentre pas bien
comme si tes oreilles n’absorbent plus rien
Mais chaque mot tu les avales tout comme boire un verre d’acide,
de l’extérieur on n’y voit rien, mais en dedans ça brûle en chien
Dans le fond de ta voix, je sais que tu veux crier
Appeler à l’aide pour que quelqu’un te tende la main
Mais personne t’as appris à parler fort
Alors tu te tais, c’est le calme complet
Même le silence se fragmente dans ta tête
Et puis y’a les jours où tu voudrais voir ton âme s’envoler
Tu te sens petite comme une fourmi sous un ciel qui pleure des larmes
Mais des larmes t’en a plus tellement tu t’es vidée
Dans le fond de ton âme, je sais que tu pris Dieu
Pour qu’un jour le mal décolle
Et tu t’en veux de souhaiter sa mort
mais t’étouffe entre ces quatres murs
c'était un piège qu' il a construit pour t'enfermer, te dégrader et t'humilier
Tu voudrais fuir mais ce serait un peu comme choisir de mourir.
Dans le fond de moi-même, j'aimerais te sauver
Te sortir de ton enfer
Mais aujourd'hui il est trop tard
Y'aurait fallu crier plus fort
J'espère du moins que de l’autre côté tu respires mieux
et qu'enfin tu es libre.
Mais aujourd'hui il est trop tard
Y'aurait fallu crier plus fort
J'espère du moins que de l’autre côté tu respires mieux
et qu'enfin tu es libre.
Étiquette:
Suzi Medeiros
18 avril 2010
Avant d'être je fus un temps...
Couleur écarlate émanant d'un tunnel noir,
archéologue à la recherche des anciens espoirs,
poète bouillant d'histoires,
Brouillard éclectique à l'aube du destin,
jeunesse lézardée par l'hédonisme de son temps,
tympan du monde folklorique,
algorythmique du pouls d'une passion,
chanson fredonnée par une foule,
foudre au beau milieu d'un champ statique de coton,
laine tissée par des rencontres inusitées,
sinusite bloquant accès au moment présent,
tache de couleur invisible,
tâche que l'on se hâte de ne pas accomplir,
mensonge gospel à caractère prédicateur,
coup de poing sur une table de décision,
l'indécision dans un sac d'épicerie,
risée des regards,
l'idole d'une sagesse éternelle,
rayon de soleil à saveur agrume,
rêve nocturne à saveur de lune,
curie indien à odeur de légumes,
Bernard Adamus; l'amour de couleur brune,
la dune d'une montagne russe,
un rustre bibelot d'une étagère précieuse,
un livre poussiéreux souffrant de n'être lu,
un chanteur déchu souffrant de n'être pu,
la plume de Victor Hugues,
un cube en forme de sphère,
la terre sans ses continents,
de l'eau parce qu'il faut couler à flot,
une flotte navale en direction des Andes,
un ange qui joue de la harpe sur l'archange,
la grange de mes vieux souvenirs,
de vieux sous au fond d'une fontaine,
un centre d'achat vide d'humanité,
une fable de LaFontaine fragmentée en monnaie,
un verre de vin sur une table de Birmingham,
providence lorsque futur rime à rien,
la chance dans un sac vert,
un rappeur noir criant injustice,
le solstice de mes pupilles dilatées,
un voyage en autobus municipal,
une comission en autobus voyageur,
une montagne de l'ouest,
une colline gigantesque de bêtises,
un index pointant la traîtrise,
une girouette direction terre promise,
Moise dans un catalogue publicitaire,
un dialogue de sourds,
membre de la tribu de la foire,
adepte du fouerrage et du fou-rien,
messager du je m'en foutisme,
le père Fourra du fort des fourvoyeurs,
courrailleurs du jupon,
poéroteur comme une mouette qui fait l'autruche,
fraude parolière,
moulin à vent qui souffle le Don quichotisme,
la coque d'un navire brisé,
un navire voguant sur la vague,
la vague d'un amphithéâtre vide,
une mode vide d'esprit,
un esprit songeur en dernier sprint,
un scribe en manque d'encre,
à la recherche d'idées,
à la recherche d'une recherche,
à la recherche de rien pour dire,
oui, je fus beaucoup pendant un temps,
et je serai encore plus,
jusqu'à ce que j'aille découvert réellement qui je suis
archéologue à la recherche des anciens espoirs,
poète bouillant d'histoires,
Brouillard éclectique à l'aube du destin,
jeunesse lézardée par l'hédonisme de son temps,
tympan du monde folklorique,
algorythmique du pouls d'une passion,
chanson fredonnée par une foule,
foudre au beau milieu d'un champ statique de coton,
laine tissée par des rencontres inusitées,
sinusite bloquant accès au moment présent,
tache de couleur invisible,
tâche que l'on se hâte de ne pas accomplir,
mensonge gospel à caractère prédicateur,
coup de poing sur une table de décision,
l'indécision dans un sac d'épicerie,
risée des regards,
l'idole d'une sagesse éternelle,
rayon de soleil à saveur agrume,
rêve nocturne à saveur de lune,
curie indien à odeur de légumes,
Bernard Adamus; l'amour de couleur brune,
la dune d'une montagne russe,
un rustre bibelot d'une étagère précieuse,
un livre poussiéreux souffrant de n'être lu,
un chanteur déchu souffrant de n'être pu,
la plume de Victor Hugues,
un cube en forme de sphère,
la terre sans ses continents,
de l'eau parce qu'il faut couler à flot,
une flotte navale en direction des Andes,
un ange qui joue de la harpe sur l'archange,
la grange de mes vieux souvenirs,
de vieux sous au fond d'une fontaine,
un centre d'achat vide d'humanité,
une fable de LaFontaine fragmentée en monnaie,
un verre de vin sur une table de Birmingham,
providence lorsque futur rime à rien,
la chance dans un sac vert,
un rappeur noir criant injustice,
le solstice de mes pupilles dilatées,
un voyage en autobus municipal,
une comission en autobus voyageur,
une montagne de l'ouest,
une colline gigantesque de bêtises,
un index pointant la traîtrise,
une girouette direction terre promise,
Moise dans un catalogue publicitaire,
un dialogue de sourds,
membre de la tribu de la foire,
adepte du fouerrage et du fou-rien,
messager du je m'en foutisme,
le père Fourra du fort des fourvoyeurs,
courrailleurs du jupon,
poéroteur comme une mouette qui fait l'autruche,
fraude parolière,
moulin à vent qui souffle le Don quichotisme,
la coque d'un navire brisé,
un navire voguant sur la vague,
la vague d'un amphithéâtre vide,
une mode vide d'esprit,
un esprit songeur en dernier sprint,
un scribe en manque d'encre,
à la recherche d'idées,
à la recherche d'une recherche,
à la recherche de rien pour dire,
oui, je fus beaucoup pendant un temps,
et je serai encore plus,
jusqu'à ce que j'aille découvert réellement qui je suis
Étiquette:
David Dufour
L'ère glaciale
Nous avons chaviré sur le tip d'un iceberg de la grosseur de New York,
les buildings érigés ont remplacé les arbres dénudés de toute humanité,
les hommes marchent à pas de raquette,
bravant un chinook amer et envahissant,
s'il existe une parcelle de sentiment,
elle demeure congelé dans une éprouvette,
à quelque part,
parmi les congélateurs de la vie quotidienne,
le GPS a pris la place de l'inuksuk pour nous éclairer chemin,
faites demi-tour,
l'horizon est aussi blanc que l'ours polaire,
et les animaux hivernent à l'année longue,
c'est l'apogée du printemps
mon coeur est un glaçon à jamais immobilisé,
parmi les cicatrices d'un hiver sec et rigide,
ne t'aventure pas en dessous de lui,
il risque de tomber sur ta tête pour transpercé le tien,
à coup de poignard,
jusqu'à ce que le prochain rayon
ne fasse fondre les preuves de mon assassinat sans pudeur,
mon âme s'est transformé en statue de glace,
fière de n'être plus,
et je crois bien que
le froid m'aille envahi,
comme le pays dans lequel je vis
les buildings érigés ont remplacé les arbres dénudés de toute humanité,
les hommes marchent à pas de raquette,
bravant un chinook amer et envahissant,
s'il existe une parcelle de sentiment,
elle demeure congelé dans une éprouvette,
à quelque part,
parmi les congélateurs de la vie quotidienne,
le GPS a pris la place de l'inuksuk pour nous éclairer chemin,
faites demi-tour,
l'horizon est aussi blanc que l'ours polaire,
et les animaux hivernent à l'année longue,
c'est l'apogée du printemps
mon coeur est un glaçon à jamais immobilisé,
parmi les cicatrices d'un hiver sec et rigide,
ne t'aventure pas en dessous de lui,
il risque de tomber sur ta tête pour transpercé le tien,
à coup de poignard,
jusqu'à ce que le prochain rayon
ne fasse fondre les preuves de mon assassinat sans pudeur,
mon âme s'est transformé en statue de glace,
fière de n'être plus,
et je crois bien que
le froid m'aille envahi,
comme le pays dans lequel je vis
Étiquette:
David Dufour
3 avril 2010
La voila la valse
Je ne sais plus qui je suis dans le sens
de ne plus savoir qui on est
Le téléphone à finalement eu un sens
Ou plutôt a su me rappeler qui on était
Il semble que je n’ai pas su comment aimer
Ou plutôt j’en été rappelé par l'être aimé
Le pire a été de savoir que j’avais construit seul les faits
Faut que je te dise que je croyais tout parfait
La voila ma crise de conscience!
Ne pas avoir compris qu’on est victime de nos souffrances
La voila ma crise existentielle!
Ne pas avoir compris que l’amour est une question essentielle
Ma réponse : la parole je l’ai prise!
Mais c’est vrai, je n’ai pas su passer de la pensée à l'acte
Et je te permets de me le dire
Fallait plus que penser! Fallait passer à l’attaque!
Même quand l’amour est clair
La relation avec le cœur reste un pacte
Ou le sang est plus que chair
La raison, même dans la frayeur, doit céder place
Mes routines m’ont couté cher
Des pétales qui coulent des pupilles
Voila ce qu’elle m’ont offert!
Parce que j’avais déjà mangé des épines
J’avais peur des fleurs
J’aime encore les chocolats, en fait ils ne me font pas peur
Homme de fer, il fallait passer mes passions au feu
J’aurais du laisse fondre le métal qui moule mes cieux
Dire que j'ai misé vie et patries
Mais c’est vrai, j’ai commis l'erreur de prendre tout pour acquis
Mon dieu, j’avais oublié, que même si l’on donne nuits et fratrie
L’amour n’obéit qu’au lieu
Moi je rêve encore de notre vie
Mais, j’ai compris qu’est fragile le fait accomplie
Il parait qu’on n’a pas tous les mêmes rêves
Je ne sais plus quoi penser du futur
Le bonheur, je le croyais notre relève,
Aujourd’hui je me retrouve seul à en être sure
Notre monde, notre liberté, notre bien, nous, l’amour, c’était « ça »
Et puis, ne plus savoir quoi penser du passé
J'ai réussi à nous faire mal
Ou plutôt à me faire rappeler que ca c’est mal passé
J’étais prêt à donner toute les années qui me reste
À tellement promettre
La voila la crise du siècle!
J’ai perdu connexion avec ceux qui présent ont su être
A force de couper des oignons sans verser de larme
J’avais oublié que tout était à risque
Même mes sacrifices!
La voila la crise de l’homme triste!
Hélas, même avec mes expériences alias trauma,
Fallait savoir me dévêtir de ma cuirasse alias coma
Fallait avoir de la grâce et non de la crasse sur ma carapace
Plus j’y pense, plus il devient crédible
Que La danse avec les émotions est une chasse
Parce que plus on est sensible, plus on s’endurcit,
Mais finalement a chaque pas on valse
de ne plus savoir qui on est
Le téléphone à finalement eu un sens
Ou plutôt a su me rappeler qui on était
Il semble que je n’ai pas su comment aimer
Ou plutôt j’en été rappelé par l'être aimé
Le pire a été de savoir que j’avais construit seul les faits
Faut que je te dise que je croyais tout parfait
La voila ma crise de conscience!
Ne pas avoir compris qu’on est victime de nos souffrances
La voila ma crise existentielle!
Ne pas avoir compris que l’amour est une question essentielle
Ma réponse : la parole je l’ai prise!
Mais c’est vrai, je n’ai pas su passer de la pensée à l'acte
Et je te permets de me le dire
Fallait plus que penser! Fallait passer à l’attaque!
Même quand l’amour est clair
La relation avec le cœur reste un pacte
Ou le sang est plus que chair
La raison, même dans la frayeur, doit céder place
Mes routines m’ont couté cher
Des pétales qui coulent des pupilles
Voila ce qu’elle m’ont offert!
Parce que j’avais déjà mangé des épines
J’avais peur des fleurs
J’aime encore les chocolats, en fait ils ne me font pas peur
Homme de fer, il fallait passer mes passions au feu
J’aurais du laisse fondre le métal qui moule mes cieux
Dire que j'ai misé vie et patries
Mais c’est vrai, j’ai commis l'erreur de prendre tout pour acquis
Mon dieu, j’avais oublié, que même si l’on donne nuits et fratrie
L’amour n’obéit qu’au lieu
Moi je rêve encore de notre vie
Mais, j’ai compris qu’est fragile le fait accomplie
Il parait qu’on n’a pas tous les mêmes rêves
Je ne sais plus quoi penser du futur
Le bonheur, je le croyais notre relève,
Aujourd’hui je me retrouve seul à en être sure
Notre monde, notre liberté, notre bien, nous, l’amour, c’était « ça »
Et puis, ne plus savoir quoi penser du passé
J'ai réussi à nous faire mal
Ou plutôt à me faire rappeler que ca c’est mal passé
J’étais prêt à donner toute les années qui me reste
À tellement promettre
La voila la crise du siècle!
J’ai perdu connexion avec ceux qui présent ont su être
A force de couper des oignons sans verser de larme
J’avais oublié que tout était à risque
Même mes sacrifices!
La voila la crise de l’homme triste!
Hélas, même avec mes expériences alias trauma,
Fallait savoir me dévêtir de ma cuirasse alias coma
Fallait avoir de la grâce et non de la crasse sur ma carapace
Plus j’y pense, plus il devient crédible
Que La danse avec les émotions est une chasse
Parce que plus on est sensible, plus on s’endurcit,
Mais finalement a chaque pas on valse
Étiquette:
Alexandre Skander Galand
22 mars 2010
Le gros bonhomme seul dans le café
Dans un regard vide, dans un regard...
Une expression de solitude, de méfiance...surtout de naiveté,
Parfois dans un seul de ces regards,
Toute la souffrance de ce monde se manifeste.
Au de la des guerres et des morts,
Au de la de ce qui semble être le sommet de la douleur...
Une expression d`abandon...
À quoi bon,Rien ne sert de courrir,
Par-ci, par-la...
Vivre simplement
Ni-haut, ni-bas
Du moins espèrons
Tout cela dans un regard...
De grand yeux noirs,
Teintés de ''on verra bien''.
En croisant ce regard...
On se dit,
La fatalité de cette comédie, ne tient pas du sinisme, mais bien de la réalité...
Tangible, prenante, odorante et fatale....
Une expression de solitude, de méfiance...surtout de naiveté,
Parfois dans un seul de ces regards,
Toute la souffrance de ce monde se manifeste.
Au de la des guerres et des morts,
Au de la de ce qui semble être le sommet de la douleur...
Une expression d`abandon...
À quoi bon,Rien ne sert de courrir,
Par-ci, par-la...
Vivre simplement
Ni-haut, ni-bas
Du moins espèrons
Tout cela dans un regard...
De grand yeux noirs,
Teintés de ''on verra bien''.
En croisant ce regard...
On se dit,
La fatalité de cette comédie, ne tient pas du sinisme, mais bien de la réalité...
Tangible, prenante, odorante et fatale....
Étiquette:
Artistes invités
12 mars 2010
Abandonnes!
La vérité se cache derrière ton regard haineux
Tes yeux sont refuges de tous tes mensonges
L’amour n’était pas la raison
Cette mélodie t’enferme entre quatre murs qui te rongent
Et ces images imprimées de fausses affections
ne sont que souvenirs de tous tes démons
Avant je criais que le diable t’emporte
Maintenant je prie Dieu pour qu’Il t’abandonne
La haine t’as envahi mais que la terreur t'absorbe
Tes yeux sont refuges de tous tes mensonges
L’amour n’était pas la raison
Cette mélodie t’enferme entre quatre murs qui te rongent
Et ces images imprimées de fausses affections
ne sont que souvenirs de tous tes démons
Avant je criais que le diable t’emporte
Maintenant je prie Dieu pour qu’Il t’abandonne
La haine t’as envahi mais que la terreur t'absorbe
Étiquette:
Suzi Medeiros
26 février 2010
Rien n'est pire
J’ai mal au cœur et le journal à la tete
Et les peuples qui s’entre déchirent pour le pouvoir
J’ai mal au cœur, la vie ne sera jamais parfaite
Et les exemples pessimistes sont nos boudoirs
J’ai mal au cœur, le succès est l’argent des autres
Et les hommes ne se font jamais confiance
J’ai mal au cœur, on marche sur les droits de l’Homme
Et l’état n’est plus l’unique cause de la violence
J’ai mal au cœur, quand je pense à mes propres échecs
Et toutes les routes que j’ai prises pour me reprendre
Mon passeport se résigne à être celui d’un méthèque
Surpris de ne pas être considéré étrange
J’ai mal au cœur, par les diverses tromperies
Et les colombes de la paix massacrées
J’ai mal au cœur, nos envols suscitent le mépris
pour de la viande certains sont incarcérés
Et toutes ces femmes qui sont nos mères
Tellement qu'on n'est plus étonné
Que, par amour, elles nous lacèrent
Rien ne fait plus mal au coeur que de voir sa mère brailler
J’ai encore mal au cœur, quand je pense à mes voisins
Mon impuissance à les inviter auprès du feu
J’ai mal au cœur, le temps nous dit ce qu’il veut
Moi je suis un jeune vieux qui redoute les policiers
J’ai mal au cœur, nos rues restent désertes
Suite à des cris de joies, de plaisirs et de faux espoirs
J’ai mal au cœur, a chaque année il y a des pertes
Et puis les rêves deviennent en une nuit des cauchemars
J’ai mal au cœur, la danse n’est plus une ballade
Et les chants sont des dédicaces à la haine
J’ai mal au cœur, on s’accepte malade
Et on ne respecte plus la peine
J’ai mal au cœur, les fleurs sont pour les cercueils
Et les belles paroles sont des fausses promesses
J’ai mal au cœur, il n’y a de l’égal que dans l’orgueil
Et nos meilleurs amis sont attachés à des laisses
J’ai encore mal au cœur, et parfois je pleur,
mais rien n’est pire que de voir
notre propre mère brailler
Et les peuples qui s’entre déchirent pour le pouvoir
J’ai mal au cœur, la vie ne sera jamais parfaite
Et les exemples pessimistes sont nos boudoirs
J’ai mal au cœur, le succès est l’argent des autres
Et les hommes ne se font jamais confiance
J’ai mal au cœur, on marche sur les droits de l’Homme
Et l’état n’est plus l’unique cause de la violence
J’ai mal au cœur, quand je pense à mes propres échecs
Et toutes les routes que j’ai prises pour me reprendre
Mon passeport se résigne à être celui d’un méthèque
Surpris de ne pas être considéré étrange
J’ai mal au cœur, par les diverses tromperies
Et les colombes de la paix massacrées
J’ai mal au cœur, nos envols suscitent le mépris
pour de la viande certains sont incarcérés
Et toutes ces femmes qui sont nos mères
Tellement qu'on n'est plus étonné
Que, par amour, elles nous lacèrent
Rien ne fait plus mal au coeur que de voir sa mère brailler
J’ai encore mal au cœur, quand je pense à mes voisins
Mon impuissance à les inviter auprès du feu
J’ai mal au cœur, le temps nous dit ce qu’il veut
Moi je suis un jeune vieux qui redoute les policiers
J’ai mal au cœur, nos rues restent désertes
Suite à des cris de joies, de plaisirs et de faux espoirs
J’ai mal au cœur, a chaque année il y a des pertes
Et puis les rêves deviennent en une nuit des cauchemars
J’ai mal au cœur, la danse n’est plus une ballade
Et les chants sont des dédicaces à la haine
J’ai mal au cœur, on s’accepte malade
Et on ne respecte plus la peine
J’ai mal au cœur, les fleurs sont pour les cercueils
Et les belles paroles sont des fausses promesses
J’ai mal au cœur, il n’y a de l’égal que dans l’orgueil
Et nos meilleurs amis sont attachés à des laisses
J’ai encore mal au cœur, et parfois je pleur,
mais rien n’est pire que de voir
notre propre mère brailler
Étiquette:
Alexandre Skander Galand
6 février 2010
Antagonismes, au nombre de 3
Je tente de construire un nouvel homme
auparavant je brulais d'antagonismes, au nombre de 3
Mes maux: la liberté, la patrie et le culte de moi!
Ces mots sont mes 1000 bornes
Évidemment, j'était mon propre bourreau
1000 bornes j'ai parcouru à coup de maux
Et ce, pour mixer la vie, l'ami, et mon avis in un espresso
Le tout, afin de me délier de ce qui me divisait in extenso
J'ai pillé ma liberté en voulant la construire
J'ai écrasé ma patrie en la forcant à s'unir
J'ai effacé mon image en voulant me l'offrir
J'ai pillé, écrasé et effacé, maintenant je veux écrire
Je m'oblige à ne plus rien interdire
et l'on fera ce que l'on voudra jusqua en réagir
Car finalement, nos limites se fixe a posteriori
Que de savoir ce que l'on veux avant d'avoir est a priori
une construction que l'on fait, croyant être tous identique
Il est bien drôle de constater que dans le fratricide
on ne se voient que comme des hommes
Et pourtant, le demi frère n'est pas sous hommes
même si nous sommes pères, même si nous sommes pairs
en incarnant la nation comme une entité singuliere
le groupe devient l'incarnation d'un pluriel fait de clones
Et puis, celui qui se cartel dans mirroirs et adorations
veux que sa tombe soit le boudoir de sa reproduction
On a beau dire il est bien la le comble
de la liberté, la patrie et l'adoration de soi
On est tellement bien servi par soi même, il semble
que lorsque le rideau tombe, il n'y a plus rien qui soit
sauf soi.
auparavant je brulais d'antagonismes, au nombre de 3
Mes maux: la liberté, la patrie et le culte de moi!
Ces mots sont mes 1000 bornes
Évidemment, j'était mon propre bourreau
1000 bornes j'ai parcouru à coup de maux
Et ce, pour mixer la vie, l'ami, et mon avis in un espresso
Le tout, afin de me délier de ce qui me divisait in extenso
J'ai pillé ma liberté en voulant la construire
J'ai écrasé ma patrie en la forcant à s'unir
J'ai effacé mon image en voulant me l'offrir
J'ai pillé, écrasé et effacé, maintenant je veux écrire
Je m'oblige à ne plus rien interdire
et l'on fera ce que l'on voudra jusqua en réagir
Car finalement, nos limites se fixe a posteriori
Que de savoir ce que l'on veux avant d'avoir est a priori
une construction que l'on fait, croyant être tous identique
Il est bien drôle de constater que dans le fratricide
on ne se voient que comme des hommes
Et pourtant, le demi frère n'est pas sous hommes
même si nous sommes pères, même si nous sommes pairs
en incarnant la nation comme une entité singuliere
le groupe devient l'incarnation d'un pluriel fait de clones
Et puis, celui qui se cartel dans mirroirs et adorations
veux que sa tombe soit le boudoir de sa reproduction
On a beau dire il est bien la le comble
de la liberté, la patrie et l'adoration de soi
On est tellement bien servi par soi même, il semble
que lorsque le rideau tombe, il n'y a plus rien qui soit
sauf soi.
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Alexandre Skander Galand
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